Mali: le cadre annonce qu’il ne reconnaîtra plus les autorités de transition à compter du 25 mars

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Le 25 mars prochain, cela fera tout juste dix-huit mois que le premier président de transition, Bah N’Daw, a prêté serment.

 

En effet, dix-huit mois, c’était la durée initialement fixée par la Charte de transition avant le retour à l’ordre constitutionnel. Le Cadre propose donc, à compter de cette date, de ne plus reconnaître les actuelles autorités.

 

Selon un chef de parti ayant pris part aux travaux, certains membres proposent carrément un gouvernement parallèle, d’autres exhortent à davantage de mesure pour ne pas se mettre hors-jeu. Aucune décision n’a été prise, à l’issue de l’atelier, par la direction du Cadre.

Sur la prolongation de la transition, les autorités de Bamako proposent quatre ans de plus, l’Union africaine seize mois maximum : le Cadre suggère neuf mois, durée jugée raisonnable pour mettre en œuvre les réformes les plus urgentes, comme « l’adoption d’une nouvelle loi électorale consensuelle ».

 

Ces partis d’opposition demandent également la mise en place « d’une nouvelle transition avec un gouvernement de mission conduit par un Premier ministre neutre ».

 

Le Cadre propose encore la mise en place d’un nouveau Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif de la transition.

Quant à la réforme de la Charte de transition annoncée par les autorités, le Cadre, sans surprise, la « rejette » d’avance.

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