Hier très engagé pour défendre le président Macky Sall et son Gouvernement, aujourd’hui, Mame Mbaye semble jouer le figurant. Le ministre chef de cabinet du président est devenu aussi muet qu’une carpe. Un silence pour le moins assourdissant. Dans le dispositif présidentiel, il a toujours joué le rôle de fusible. Engagé solidaire, enragé volontaire, Mame Niang a traversé le septennat du président Sall en armure, avec épée et bouclier. Toujours paré au combat. Prêt à découdre avec les adversaires les plus téméraires du Macky. C’est lui, l’instigateur de « I35 », une brigade de réaction et d’appui au patron de l’Alliance pour la République et chef de l’État du Sénégal. C’est encore lui, l’auteur du « j’ai déjà recruté des gros bras… » qui a choqué une partie du peuple en route vers la Présidentielle de 2019. L’homme n’avait qu’un seul objectif: défendre, son mentor politique. Quitte à se faire bâtir une religion sur ces vrais compétences à siéger au Gouvernement. » C’est un incompétent qui utilise l’insulte pour garder son fauteuil de ministre », accuse-t- on à époque. Devant la justice des réseaux sociaux, Mame Mbaye est presque condamné à démission. Invité de la chaine « Vox-africa », le bonhomme récidive. Au sein même de la zone Uemoa, il y a des pays qui ont leur propre monnaie. Il y a la Mauritanie, la Gambie, la Guinée Conakry », mélange-t-il. De quoi attiser la haine du camp de Khalifa Sall. Sans gants,n Moussa « Taye » Mame Mbaye en pièces. « Il est devenu un véritable danger pour la République. A chaque fois qu’il parle , c’est pour déverser des inepties. jamais ministre n’aura été aussi ignorant dans l’analyse, inélégant dans l’approche et intolérant dans l’esprit » Boom!!! « posture recherchée pour faire remarquer sa colère » Mais, même si ses adversaires ne lui ont jamais délivré un quitus de gestion conforme aux obligations, avec décharge de responsabilités, Mame Mbaye Niang a toujours tenu…bon. Il a toujours su sortit la tête de la tempête médiatique. Mame Mbaye Niang a toujours eu la ruse de guerre pour tromper l’ennemi, la combinaison habile pour faire tourner les choses à son avantage. Il est un guerrier qui n’hésite jamais à porter le coup. Parfois même en dessous de la ceinture. La violence de sa sortie contre l’ex Premier ministre, Aminata Touré, a qui il prête des ambitions démesurées, sonnera même les caciques du palais. Quand Ibrahima Faye, grand- frère de la Première Dame, a fait une sortie au vitriol pour critiquer le président de la République, Mame Mbaye Niang a été le seul militant de l’Apr à avoir osé monter au créneau pour le rappeler à l’ordre, avec des révélations bouleversantes. « Engagé », « déterminé » et « craint », Mame Mbaye Niang la « voix » libre à tout . En disgrâce, confiné dans un bureau au palais, loin des dossiers sensibles » Dans les coursives de la présidence de la république, il se susurre que le bonhomme est tombé en disgrâce. Il serait parqué au palais présidentiel, confiné dans un bureau,comme simple chef de cabinet, loin des dossiers sensibles. Il ne gérerait plus que les missions officieuses du président de la République. L’homme serait sur le banc des accusés, dans le box de ceux qui auraient vendu Aliou Sall à BBC. « C’est invraisemblable que Mame Mbaye soit accusé de cela. Son engagement ne peut être remis en cause. Sa relation avec Macky Sall dépasse la politique. S’il a été nommé ministre chef de cabinet du président, c’est parce qu’il bénéfice de la confiance de Macky Sall », défend un proche de l’ex-ministre. Il poursuit, comme pour plaider l’innocence du « Macky Boy’s » : « Mame Mbaye ne fera jamais une chose qui peut qui peut préjudice au président. Il est conscient qu’un ministre chef de cabinet d’un président doit être une carpe. Ce qu’il doit réussir aujourd’hui, c’est connecter toutes les forces vives de la Nation autour du Président Sall. Tout comme le peuple de Facebook et Twitter et autre qui guette sa moindre sortie pour agiter les « casseroles » du prodac. Plusieurs fois attaqué ce sujet, Mame Mbaye Niang aurait volontairement renoncé à la ^parole publique pour ne pas réveiller les traumatismes du passé. Pour se laisser un temps de répit et peut être, surtout à ce moment ou la clameur l’a abandonné pour se mettre à la trousse du frère du président. Car, si dans son cas, l’accusation a porté sur 29 milliards FCfa, contre Aliou Sall, la BBC a révélé un présumé scandale à 6000 milliards F cfa. De quoi garder le silence et se faire oublier. Se faire Zéro au lieu de continuer à jouer les …hérauts.
