Manque d’eau à Diender : Le Dg de la Sones s’implique personnellement pour résoudre le problème

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Les populations de la commune de Diender ont profité de la visite de chantier du directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Charles Fall, ce mercredi 8 mai à Thieudème, pour lui soumettre une doléance : trouver solution à leur problème d’eau potable. Malgré son agenda chargé, le Dg de la Sones a prêté une oreille attentive aux jeunes qui se sont mobilisés massivement devant la station de pompage de Thieudème.

Selon Amadou Kane, leur porte-parole, ce manque d’eau dure depuis des mois. A l’en croire, la localité ne dispose que d’un forage qui date de 1986. Lequel alimente huit villages alors qu’il devait en alimenter deux. Kane souligne que le problème n’est donc pas technique, mais de faible capacité de production.

Les populations de Diender, rapporte leur porte-parole, trouvent «inacceptable» que des forages soient réalisés dans leur commune et destinés à l’alimentation de Dakar alors qu’elles n’ont même pas de quoi à boire. C’est pourquoi, elles ont demandé au Dg de la Sones à être connecté au réseau.

Solutions de la Sones

Charles Fall a d’abord tenu à préciser que le manque d’eau à Diender est dû surtout à un problème technique, de gestion et d’alimentation en énergie du forage qui alimente la zone. Lequel était géré par l’Association des usagers des forages (Asufor). Toutefois, face à cette situation, il s’est engagé à s’impliquer personnellement afin que des solutions soient trouvées.

Pour le court terme, le directeur de la Sones signale que l’Etat a mis à la disposition des gérants du forage une pompe pour la remettre en service. Outre cette solution, Charles Fall renseigne que l’Etat, à travers le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, envisage le raccordement de Diender au réseau des ouvrages hydrauliques de la deuxième phase du Programme spécial de renforcement de l’alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK), notamment au septième forage. Un raccordement qui, signale-t-il, «nécessite quelques études de terrain que la Sones a déjà démarrées» avec l’Office des forages ruraux (Ofor).

Autre solution, plus durable selon Charles Fall : la mise à la disposition de l’ensemble des ouvrages dudit programme aux populations de cette localité et environs. Ce, au terme des travaux de construction de la troisième usine de production et de traitement d’eau potable de Keur Momar Sarr (KMS3). Avec cet ouvrage, la capitale sénégalaise n’aura plus besoin de ces forages pour assurer son alimentation en eau.

 

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