Marylis BTP/ Université Diamniadio – La sénégalaise Mame Diop persiste: « Attaquer Bictogo, c’est attaquer Macky Sall… »

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Suite à ma première réaction spontanée relative à la rupture de la convention entre le Sénégal et l’entreprise Marylis Btp Sénégal, contribution largement diffusée dans plusieurs médias aussi bien de mon pays le Sénégal, que dans d’autres pays , j’ai souhaité réagir à nouveau, pour dire merci aux nombreuses réactions , et surtout pour continuer de contribuer à la manifestation de la vérité, et refuser que les calomnies , les attaques personnelles, ainsi que la mauvaise foi, d’un groupuscule de personnes dans les médias, soient perçues comme une attitude de toutes les sénégalaises , et de tous les sénégalais.

Je voudrais faire noter qu’il est totalement de mauvaise foi de vouloir lier l’indemnisation obtenue lors de la rupture du marché sur les visas biométriques au marché de l’université, et à la situation actuelle.

Le seul point commun dans les deux cas de figure, c’est le mode de rupture contractuelle par les autorités sénégalaises qui chaque fois n’ont pas respecté les procédures contractuelles, et mais qui chaque fois ont actionné la presse du pays, pour régler les comptes.

Il m’est revenu clairement que la compétence de l’entreprise Marylis Btp Sénégal n’est pas remise en question, et que ce qui guide les articles de presse commandités, est cette volonté de nuire à l’image et à l’intégrité d’un opérateur économique non national, non sénégalais, dans le seul but de noyer des problèmes réels liés à un marché sous-évalué du fait de la nature argileuse du sol de DIAMNIADIO, des problèmes liés également au non respect des engagements pris par les autorités de tutelles, de mon pays.

Dans un rapport de relations d’affaires, c’est la loi et le contrat qui protègent les opérateurs, en tout c’est ce qui est la norme. Dès lors que les règles élémentaires en la matières sont foulées au pied, l’entreprise est en droit de craindre pour l’environnement des affaires.

Prétexter que Marylis BTP est à la recherche d’une indemnisation, et organiser un lynchage médiatique pour occulter les problèmes réels, c’est faire preuve de mauvaise foi.

Le marché était exécuté par un groupement dont le chef de file était la société portugaise MONOFASICA, en partenariat avec la société sénégalaise TOUBA MATERIAU. Tous les sous-traitants de ce marché sont sénégalais, 95% du personnel employé sur le chantier était sénégalais.

Pourquoi les articles ne se focalisent-ils que sur le promoteur de Marylis BTP ? Parce qu’il n’est pas sénégalais ? C’est à croire au vu des arguments développés et de la tournure des articles, que la notion d’intégration sous régionale est un concept vide de sens au Sénégal, mon pays !!!! Et ça , je ne peux l’accepter ! Mais imaginez que la presse locale a Abidjan décidé de se déchaîner contre gouvernement, comme des des médias s’acharnent sur Monsieur Adama Bictogo ?

Chaque fois qu’un article de presse paraît sur ce dossier, il est toujours question de l’indemnisation perçu d’un premier contrat rompu abusivement (il faut toujours le rappeler) et qui a d’ailleurs fini par être attribué à un opérateur sénégalais. Ceci expliquait-cela ? Dieu seul sait combien Monsieur Adama Bictogo, a effectivement dépensé dans ce projet , justifiant l’indemnisation qu’il a reçue.

La réalité a été longuement exposée lors de l’interview accordée par le PDG de Marylis Btp en janvier 2019, il y a un an quand la presse sénégalaise annonçait déjà que le marché avait été retiré au groupement.

La réalité est que la superficie concernée est passée en cours d’exécution du marché du simple au double, la réalité est que les études sommaires réalisées étaient très loin de la réalité sur la nature du sol argileux de la zone de Diamniadio ; la réalité est aussi que les interpellations et les courriers adressés à l’autorité concédantes pour faire évoluer les choses sont restées sans suites, la police les autorités se contentant de faire des reconnaissances verbales de la réalité de la situation, sans accepter de se remettre en cause ….!

En Côte d’Ivoire, ils sont légions les opérateurs économiques non nationaux et peut-être même sénégalais qui peuvent prospèr dans leurs affaires sans être autrement inquiétés, à cause justement de cette volonté d’intégration sous régionale propres à nos chefs d’État.

La presse de mon pays gagnera à arrêter d’infantiliser ses lecteurs. Elle gagnera à cesser ses calomnies contre l’ivoirien Adama Bictogo, en oubliant que si les allégations faites contre lui sont avérées , cela signifie clairement que nous avons un gouvernement de magouilleurs , de corrompus et d’irresponsables, dans notre pays ! C’est grave !!!!!! C’est inacceptable !!!!!!

Croire que devant l’histoire , l’homme d’affaires Adama Bictogo, objet de chantage et de tentative d’escroquerie, à travers un acharnement médiatique injustifié et inacceptable, répondra seul si vraiment il y’a eu forfaiture , est totalement faux !

Le Sénégal et son gouvernement ne sont pas au dessus de tout soupçon ! Il n’est pas possible d’absoudre les autorités de mon pays, en attaquant Adama Bictogo , car personne n’a forcé la main à nos autorités , pour faire des affaires avec lui. Alors attention !

Attention par ailleurs de vouloir comme on l’a vu, politiser les faits , de croire que la qualité d’acteur politique majeur et de premier plan de Adama Bictogo en Côte d’Ivoire, peut être un handicap, a même de le pousser à renoncer à la défense de ses intérêts !

Non, ce monsieur a déjà vu des vertes et des pas mûres ! Inutile donc de perdre du temps , dans ces petits calculs : la Côte d’Ivoire , Marylis Btp Sénégal, Adama Bictogo ne reculeront pas face aux « aboiements » d’une certaine presse et de certains mercenaires de la plume se disant journalistes.

Et moi , sénégalaise, je ne saurais en aucune façon, apporter mon soutien à cette imposture odieuse, qui se déroule dans la presse sous le silence complice des autorités de la régulation, face à la non prise en compte du principe de l’équilibre de l’information et des faits !

Cela doit être su de toutes et tous, et cela doit être connu par toutes et par tous , qu’il y’a des sénégalaises et des sénégalais qui soutiennent Monsieur Bictogo, et qui désapprouvent totalement la campagne de presse que des gens orchestrent contre lui, oubliant que notre Président de la République a eu à le rencontrer à plusieurs reprises , et que le discrédit sur Monsieur Bictogo , va forcément éclabousser un gouvernement qui se serait fait avoir deux fois ! Attaquer Adama Bictogo, c’est attaquer le Président Macky Sall, et jeter le discrédit sur la République du Sénégal, qui se comporte via la presse , comme un couple qui dévoile tous les secrets , comme des amoureux séparés qui veulent tout détruire et se détruire ! Ça je ne peux l’accepter !

Comme disent les abidjanais, mes frères sur les réseaux sociaux: PRENONS-NOUS AU SÉRIEUX VIVANTS ET RESPECTONS-NOUS VIVANTS !

Vive l’amitié Sénégal Côte d’Ivoire et l’intégration économique sous régionale ! Merci !

Diop Mame M.B , citoyenne sénégalaise, Dakar , mjdhlp@hotmail.fr

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[ Le « petit »communiqué de Btp Marilys Sénégal qui a dérangé à Dakar ]

Par courrier en date du 27 décembre 2019, le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Sénégal de façon unilatérale et en violation des règles contractuelles, a mis un terme à la convention liant le groupement MARYLIS BTP-MONOFASICA-TOUBA MATERIAUX et l’Etat du Sénégal, convention relative à la construction de l’Université Amadou Mahtar MBOW sise à Diamniadio.

​La Société MARYLIS BTP bien que réfutant les motifs allégués, a pris acte de cette décision et de ses suites. Elle a toutefois pris le soin de rélever à l’endroit de l’autorité concédante que l’esprit qui a gouverné la signature et l’exécution du marché, les dernières discussions et décisions relatives à sa réévaluation financière, le projet de signature d’un avenant et la production d’un nouveau planning d’exécution, sont autant d’actes en contradiction avec la décision de résiliation opérée. Décision qui ruine deux ans de négociations entre les parties pour lever les blocages freinant la bonne exécution de ce projet.
​La société MARYLIS BTP pour la sauvegarde de ses intérêts a décidé d’en référer à ses conseils.

LA DIRECTION GÉNÉRALE

 

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