L’ancienne Premier ministre Mimi Touré considère que le Comité des droits de l’Onu n’est pas une juridiction supranationale ou internationale. Et que « la souveraineté juridique et judiciaire des pays prime sur les avis de (ses) 18 experts qui officient individuellement ».
De ce point de vue, laisse-t-elle dans un entretien avec L’AS, l’affaire Karim Wade ne sera pas réexaminée comme le demande l’organe onusien, qui considère que le Sénégal a violé le droit de la défense à un procès équitable.
D’autant que, signale la responsable de l’Apr, « Karim Wade a reconnu l’autorité e la chose jugée puisqu’il a demandé une grâce présidentielle et l’a obtenue après avoir purgé trois ans de peine ». « Les observations du Comité des droits de l’homme sont de fait caduques et sans objet », martèle l’ancienne ministre de la Justice.
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