L’exécution budgétaire de l’année 2020, la situation d’exécution du budget de l’année en cours et enfin, les perspectives macro-budgétaires ainsi que les objectifs d’équilibre budgétaire et financier, tels sont les indicateurs que le Ministère des Finances et du Budget se donne comme objectif de vulgariser par le biais du document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (dpbep) 2022-2024.
Le Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle2022-2024 sert de support au Débat d’Orientation Budgétaire, à l’Assemblée Nationale.
C’est aussi un cadre de référence pour l’élaboration de la loi de finances pour l’année 2022.Il s’inscrit tout naturellement dans la dynamique de la relance économique. Il définit ainsi les orientations y afférentes et détermine, le niveau global des recettes attendues et des dépenses projetées par l’Etat.
Sur le plan interne, l’économie nationale a été durement affectée avec comme corollaire la fermeture des frontières, la suspension des enseignements dans les écoles et universités, la limitation du transport interurbain et l’instauration d’un couvre-feu.
Pour ce faire, le Président de la République a fait preuve d’anticipation en mettant en œuvre en 2020 à travers un recadrage budgétaire, le Programme de Résilience économique et sociale (PRES) d’un coût de mille (1000) milliards de FCFA et d’atténuer, ainsi, les effets néfastes de cette pandémie. Cette vision anticipée du Chef de l’Etat aura permis d’atténuer la crise chez les ménages Sénégalais durement éprouvés.
Sur le plan international aussi, l’environnement économique et financier a été singulièrement marqué en 2020 par un bilan négatif avec la propagation du Coronavirus dans le monde, car la pandémie de la Covid-19 s’est avérée être la plus grande crise majeure que l’économie mondiale ait connue depuis celle des années 1930. Cette crise sanitaire a eu de graves répercussions sur l’activité économique mondiale, laquelle s’est terminée en 2020 avec une contraction de 3,3%.
La gestion budgétaire 2020 a été performante du fait que les dépenses du budget général (hors charges financières de la dette), d’un montant prévisionnel de 3 764,19 milliards FCFA ont été exécutées à hauteur de 3 435,37 milliards FCFA, soit un taux d’exécution satisfaisant de 91,3%.
Cependant, malgré les stratégies mises en œuvre par l’Etat pour apporter la riposte sanitaire et sauvegarder les activités socio-économiques tout en préservant le cadre macroéconomique, la problématique de l’emploi en général, et celui des jeunes et des femmes en particulier, se pose avec acuité et devient un sujet préoccupant pour les pouvoirs publics.Pour ce qui est de l’emploi des jeunes, la principale orientation reste la poursuite de la mise en œuvre du Programme « Xeuyoundawgni » par l’évaluation prospective des politiques de jeunesse et la promotion d’une nouvelle doctrine inclusive et participative de promotion de l’emploi des jeunes, selon toujours notre source.
Au sujet de la défense et de la sécurité nationale, il s’agira d’instaurer et de promouvoir un environnement de paix et de stabilité. La situation de la gestion des finances locales, le document révèle que les transferts de l’État aux collectivités territoriales suivent une tendance haussière régulière. S’agissant du secteur parapublic constitué d’environ 160 organismes le gouvernement veillera à la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de gestion du portefeuille de l’Etat et de ses démembrements. Cette stratégie est axée notamment sur la rationalisation des effectifs et la surveillance des engagements financiers, entre autres.
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