Mort d’un élève au Cem de Ouakam : son père annonce une plainte
En effet, le père du défunt regrette la manière dont l’affaire a été gérée par l’administration du Cem de Ouakam. Selon lui, il n’a pas été informé sur le coup.
« Nous avons été informés par un gosse qui a reconnu mon enfant. Arrivée sur place, j’ai voulu l’amener à l’hôpital mais y avait un tiraillement avec l’administration qui me demandait d’attendre les secours. J’ai craqué et je leur ai demandé s’ils voulaient que mon enfant meure sur place ? », a-t-il raconté. A l’en croire, celui qui a constaté l’incident dit que l’enfant respirait après sa chute. Par conséquent, a-t-il estimé, « si on l’avait secouru avant cela, peut-être qu’il n’allait pas mourir ».
Le père du défunt a précisé, cependant, que son fils n’avait aucun antécédent médical. Il est d’avis que les épreuves physiques imposées à son fils étaient insoutenables. « Les camardes de mon fils disent qu’ils ont fait 20 tours. Mon fils n’était pas une athlètes », a-t-il pesté. Avant de déplorer les conditions dans lesquelles il a trouvé son enfant. « Je l’ai trouvé dans une chambre fermée hermétiquement. Ils pouvaient le réanimer et l’amener à l’hôpital qui se trouve juste à côté de l’école. C’est juste un mur qui sépare le Cem et l’hôpital ».
Face à cette attitude « déplorable de l’administration», le père de Bakary annonce une plainte.