Motion de soutien à Akilee : Babacar Ngom fait son mea culpa

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Babacar Ngom voudrait saisir la célébration très prochaine de la Korité et l’atmosphère de pardon et de réconciliation qui l’entoure, pour reconnaître ses erreurs dans la gestion du dossier Akilee.

Le moment est bien choisi, le timing bien programmé. Les fêtes religieuses musulmanes sont un grand moment de pardon. Le fondateur de la Sedima, grand capitaine de l’économie, a choisi cette occasion pour reconnaître publiquement son erreur dans la gestion par son Club des investisseurs, le Cis, du contentieux opposant la Senelec à Akilee.
Dans un texte publié hier sur sa page Facebook, Babacar Ngom a expliqué que son intention dans cette affaire, a été de vouloir «apporter un appui à des jeunes compatriotes qui sont des cadres dont la compétence est reconnue par tous ceux qui les connaissent et qui ont eu l’occasion de les pratiquer». Cela était quelque part, pour lui, naturel, en ce sens que, dit-il, «ces jeunes me rappellent à la fois le pari audacieux et le parcours difficile qui ont été les miens : porter toujours plus haut et plus loin le projet d’une vie, dans la douleur, l’abnégation, la foi en des lendemains meilleurs pour notre pays et enfin la conviction inaltérable que l’avenir, avec l’aide de Dieu, est entre nos mains».
Néanmoins, le patron du plus grand groupe avicole du Sénégal reconnaît que son erreur a été d’abord, de soutenir Akilee contre la Senelec sans connaître le fond du contrat liant les deux entités. Même si les principaux actionnaires d’Akilee sont membres du Cis. Et dans la forme, la publication d’une motion de soutien à Akilee n’avait pas été précédée par une concertation des membres de l’organisation, en particulier des membres du Conseil d’administration. Ce qu’il n’a pas dit dans son texte Facebook, mais qui ne lui a pas échappé sans doute, est que lorsque les membres du Ca l’ont contraint à sortir un démenti de ladite motion, M. Ngom a tergiversé et deux jours plus tard, fini par sortir un texte fortement édulcoré, ce qui a contribué à fortement déplaire à des personnes qui ont décidé de rompre leurs attaches avec le Club des investisseurs.
Le repentir du fondateur et le moment choisi pour le faire devraient offrir à tous les acteurs l’occasion de tout remettre à plat et de repartir du bon pied.

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