Le village de Ndiagne fondé en 1682 par l’homme de Dieu Ndiaga Fatim Diagne, par un récital de 313 versets du Livre saint, est aujourd’hui parmi les plus grands pôles d’enseignement religieux au Sénégal. La cité, ceinturée de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud par plus d’une dizaine de daaras, dispose de l’une des mosquées où Cheikhoul Khadim pria entre 1865 et 1872 tous les vendredis saints. D’ailleurs, les historiens nous racontent que c’est le seul lieu à part Diourbel où le saint homme a prié les vendredis.
Ndiagne fait aussi partie des rares cités où les « ceedo » ou les colons n’ont pas gouverné.
Les Serigne daara qui exercent l’enseignement coranique, un lègue de leur aïeul, n’ont qu’une seule volonté ou activité d’enseigner le coran et travailler la terre comme voulu par notre religion l’islam.
Et dans cet exercice, ils ne sont pas assistés par l’Etat ou aucune autre organisation. Cependant, vouloir associer la localité à des pratiques esclavagistes, c’est méconnaître l’histoire de Ndiagne et la volonté de ces maîtres coraniques qui n’est rien d’autre que d’enseigner le Coran comme héritage (de trois siècles) de notre vénéré grand-père Mame Ndiaga Fatim Diagne.