Ouagou Niayes :L’opération vigoureuse menée par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) contre le trafiquant de drogue « Capo Keuz ».

Seydina Omar Diop, également connu sous le nom de Capo Keuz, et ses complices ont été déférés devant le Procureur de la République pour une série d’accusations, notamment l’association de malfaiteurs, la détention de crack en vue de trafic, la complicité de trafic, l’usage collectif de crack, la facilitation à l’usage de crack, la séquestration, la détention de munitions sans autorisation, le blanchiment de capitaux et tentative de corruption.

Selon le journal L’Observateur, cette affaire découle d’une opération méticuleuse menée pendant plusieurs semaines, qui a abouti à une intervention musclée nocturne impliquant l’Ocrtis et la Brigade d’intervention polyvalente. L’objectif était de démanteler un cartel structuré spécialisé dans le trafic de drogues dures à l’échelle nationale et internationale, dirigé par Seydina Omar Diop alias Capo Keuz.

Le journal rapporte que ce réseau se concentrait principalement sur la vente au détail de quantités importantes de diverses variétés de drogues dures, acquises auprès de filiales de cartels locaux réputés. Capo Keuz, décrit comme un expert du trafic de stupéfiants, avait érigé une véritable forteresse dans son quartier d’Ouagou Niayes pour mener ses activités criminelles.

Pour assurer la sécurité de son bunker, il avait mis en place un dispositif comprenant des barbelés, une équipe armée pour la sécurité, des épieurs, ainsi que des portes et fenêtres renforcées en fer. L’Observateur révèle également que Capo Keuz et son équipe utilisaient des méthodes coercitives pour contraindre les mauvais payeurs et les toxicomanes à régler leurs dettes, parfois en recourant à la séquestration et à la violence.

L’intervention des autorités a été rendue possible grâce à une dénonciation anonyme, initialement faite par le neveu d’un individu impliqué, et a été inscrite en urgence au registre des dossiers à élucider par l’Ocrtis.

Malgré les défis liés à l’infiltration du réseau, notamment en raison du soutien de certains voisins complices et de la surveillance constante des alentours, les forces de l’Ocrtis, aidées par la Bip, ont réussi à mener une opération surprise. Les trafiquants ont tenté de contrecarrer l’opération en coupant l’électricité et en érigeant des barricades à l’intérieur de leurs quartiers privés, mais une quantité de drogue ainsi que divers équipements et matériels de conditionnement ont été saisis.

Au total, une vingtaine de personnes ont été arrêtées en lien avec cette affaire et ont été présentées au procureur de la République, marquant ainsi une avancée significative dans la lutte contre le trafic de drogue organisé dans la région.

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