L’échec de la création d’emploi collé, ces derniers temps, à Papa Amadou Sarr ne tient pas. Il faut évaluer par les chiffres et sans conteste, les résultats de la très convoitée Der sont très largement satisfaisant. Invité hier de l’émission Jury du dimanche de iradio, Papa Amadou Sarr remet les pendules à l’heure. Le délégué général à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes soutient que la délégation qu’il dirige depuis 2018 ne s’occupe pas d’emplois, elle s’occupe de l’entreprenariat. Avec des chiffres à l’appui Pape Sarr, comme certain le nomme, soutient : « Je ne saurais être tenu responsable de quelconque mal gouvernance et absence d’emplois pour les jeunes et les femmes. »
« La délégation que je dirige depuis 2018 ne s’occupe pas d’emplois, elle s’occupe de l’entreprenariat. » Telle est la réponse fournie par le délégué général à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes à ces détracteurs. « Entreprenariat et emploi, ce n’est pas forcément la même chose et beaucoup de nos concitoyens font cet amalgame et parlent d’échec de la Der », explique-t-il.
Papa Amadou Sarr soutient : « Je ne pourrais donner de l’emploi à tous les jeunes parce que ce n’est pas d’abord ma mission. Ce que nous faisons, c’est d’octroyer des financements sous forme de crédits, de dettes, de garantie bancaire, d’accompagnement, de formation pour permettre aux entrepreneurs jeunes âgés de 18 à 40 ans pour les hommes et femmes, sans limite d’âge, de pouvoir créer leurs propres entreprises ou de doper la croissance de leurs entreprises. C’est pour cela que la Der a été créée. »
Depuis 3 ans, dit-il, je suis sur le terrain avec mon équipe et nous avons fait les 14 régions, les 45 départements, plus de 350 communes. D’après lui, la Der/Fj a investi environs 60 milliards de francs Cfa au 31 décembre 2020 et impacté positivement la vie d’entrepreneurs hommes et femmes pour 106 mille personnes directement. « Je peux dire que nous avons créé au moins 70 mille emplois et de façon indirecte parce que nous avons financé des entreprises qui ont eu aussi à créer de l’emploi ».
Pour être clair, M. Sarr confie qu’il ne saurait être tenu responsable de quelconque mal gouvernance et absence d’emplois pour les jeunes et les femmes car c’est une question structurelle. « Je me suis fait évaluer », dit-il. Mieux argue le délégué général, j’ai commandité une étude du Bureau de prospective économique qui en train d’évaluer les financements de la Der sur l’ensemble du territoire national.
Je me suis aussi auto-audité avec des experts du Bureau organisation et méthodes (Bom), de l’Inspection générale d’Etat (Ige) et des experts bancaires qui sont en train d’évaluer et auditer tous nos systèmes, nos comptes, informe Papa Amadou Sarr. Parce que, explique-t-il, je sais que maintenant ou plus tard ça va arriver.
Pour offrir des emplois décents aux jeunes et femmes sénégalais, M. Sarr trouve qu’il faut mettre en place des réformes qui font que l’industrie se mette en marche et qu’on n’importe plus, par exemple du lait du fait de la transformation de celui produit au Sénégal, de la transformation de nos produits agricoles (le riz, la noix de cajou, l’arachide etc) pour créer de la valeur ajoutée.
Cette industrialisation, soutient-il, sera le fruit de la transformation structurelle de notre économie pour plus de valeur ajoutée parce qu’on va exporter davantage de produits finis plutôt que de produits bruts.
lejecos