C’est le Président de la République qui aura sommé à ses compatriotes Sénégalais de vivre désormais avec ce “voisin” sournois et dangereux à savoir le Coronavirus. Et le dicton qu’il a employé reste péremptoire.
“Quand on a un hôte qu’on ne peut expulser manu militari, mieux vaut vivre avec”.
Allusion faite à la maladie du Coronavirus qui étend de jour en jour ses quartiers dans notre pays et que l’on peine à neutraliser malgré l’armada sanitaire et les mesures de prévention mises en place par le Gouvernement.
Mais le pouvoir apparait comme l’As du paradoxe car c’est bien le Chef de l’Etat de l’Etat qui a intimé aux Sénégalais de vivre avec le virus.
Une manière d’aguerrir nos concitoyens pour qu’ils puissent effectuer leurs activités quotidiennes et éviter en même temps d’être chopés par le virus.
Si avec l’ouverture des classes qui était prévue ce mardi dix enseignants de Ziguinchor qui ont contracté la maladie en arrivent à pousser le Gouvernement à reporter sine die la reprise des cours, c’est faire preuve de faiblesse et de pilotage à vue dans la conduite des affaires de ce pays.
Car, un Etat doit rester fort et éviter de céder à la panique devant l’adversité. Ces dix enseignants déclarés positifs au Coronavirus pouvaient être pris en charge sans que cela ne déteigne sur la reprise des cours de ce mardi.
Un Etat doit rester fort et user d’une bonne communication qui puisse rassurer les Sénégalais. Mais hélas !