Le favoritisme, la corruption et le clientélisme sont les principaux maux qui gangrènent, entre autres, les procédures d’obtention des passeports Cedeao, communément appelés ordinaires, qui sont des documents indispensables pour aller légalement d’un pays à l’autre.
D’après le quotidien Enquête de ce lundi, les entremetteurs gagnent entre 2000 et 50 000 Fcfa, suivant les cas et le service rendu. Pire, les ripoux sont présents sur toute la chaîne : de l’achat de la quittance au niveau des Impôts et Domaines à la délivrance du passeport, en passant par l’enregistrement.
Face à ces agissements, la Direction de la police des étrangers et des titres de voyage (Dpetv) a décidé de sévir. «On est en train de lutter de toutes nos forces contre ce mal. Des agents ont été même sanctionnés pour ça», affirme le Commissaire Seydou Diouf.