Pastef les patriotes dénonce une série d’interdictions de leurs activités politiques par des autorités administratives déconcentrées. Il sont montés au créneau pour avertir.
Dans un communiqué de presse parvenu à iGfm, Sonko et ses camarades expliquent que lors de la dernière tournée de Pastef à Saint-Louis, ils étaient été interdits d’accès à la salle de conférence qu’ils avaient louée. «Et des responsables de la police ont tenté d’entraver notre liberté de manifestation, jusqu’à nous empêcher de parler à la presse», disent-ils.
À Louga, idem. Pastef déclare qu’ils ont été victime d’intimidations par l’autorité de la police qui a jugé nécessaire d’arrêter un de leurs responsables et confisquer tout le matériel de sonorisation. «À Guédiawaye, nos initiatives du week-end pour faire des démonstrations en secourisme sur la plage de Malibu, dans le but d’informer et de former les citoyens sur les risques et mesures d’urgence à prendre, ont été interdites de manière illégitime et inopportune par le préfet », informent-ls. Ils disent avoir été victimes de mêmes pratiques à Bambilor, pendant que des activités menées par les militants du parti au pouvoir et de leurs alliées n’ont pas été interdites.
«Si tous les citoyens sont égaux devant la loi, qu’est ce qui explique cette différence de traitement et l’acharnement dont Pastef-Les patriotes et ses militants font l’objet ? Pastef-Les Patriotes informe les observateurs de la scène politique ainsi que les organes de la société civile qu’il ne posera aucun acte contraire aux lois de notre pays. Mais il s’opposera par tous les moyens légalement admis à toutes les décisions illégalement prises pour lui nuire ou pour l’empêcher d’exercer, sur toute l’étendue du territoire, les droits que les conventions et chartes signés ainsi que la constitution du Sénégal lui confèrent », préviennent-ils.
Infos Rewmi avec Igfm