L’idée de Serigne Mbacké Ndiaye de réquisitionner l’Armée, pour des patrouilles quotidiennes dans certaines localités, est loin d’être saugrenue.
« Les Forces armées du Sénégal ont pour mission d’assurer la défense nationale et dans ce but, d’assurer en tous temps, en toutes circonstances et contre toutes les formes d’agression, la sécurité et l’intégrité du territoire du Sénégal et de sa population » (Wikipédia).
A la lumière de cette mission, les militaires, avec leur énergie débordante, être affectés à des tâches de maintien de l’ordre dans les localités. Tout dépend de l’appréciation du président de la République qui est responsable de la défense nationale, dont il exerce la direction générale et militaire.
C’est vrai, l’Armée sénégalaise veille aussi au respect des alliances, traités et accords internationaux. D’où ses missions onusiennes de maintien de la paix, à travers le monde.
Si on fait sien ce dicton, à l’échelle de la localité, confrontée à un problème d’insécurité, « Qui veut la paix prépare la guerre », le sommeil des citoyens et leur quiétude seraient moins troublés. A défaut d’un conflit aux frontières…La jonction des forces ou la coordination interarmées, police, gendarmerie et militaire ferait fatale à tout malfaiteur.
Toute compte fait, il y a pénurie de sécurité voire une crise latente au Sénégal. Si bien sûr le substantif crise renvoie à une aggravation brusque d’un état chronique ou grave pénurie de quelque chose, ou encore une manifestation d’un état anormal.
Au Sénégal, de 2000 à nos jours, pour être précis, les agressions et attaques armées contre les populations montent crescendo. Crime, assassinat, viol, vol etc., rythment notre quotidien.
Cela revient à dire qu’il y a une crise de conscience, crise de valeurs. Voire une rupture d’équilibre entre la sécurité et l’insécurité. C’est un principe catégorique que l’Armée fasse des patrouilles pour assurer la sécurité des Sénégalais. Et, le concept Armée nation devient ainsi le principe actif pour légitimer cette intervention thérapeutique.
. A situation exceptionnelle mesures exceptionnelles. Vivement les patrouilles de l’Armée.