Le jeudi 20 mars passé, Mamy Ndiaye avait quitté la demeure familiale sise au quartier Kasnack pour aller voir son tailleur au marché central de Kaolack, depuis ce jour ses parents ne l’ont jamais revue.Trouvé au milieu de la concession de la famille Ndiaye, son père, malgré l’inquiétude et le dépit qui l’animent, a tenu à apporter son témoignage. « Depuis la disparition de Mamy, on a rien eu de concret, ni appel, ni rien. Ce qui est sûr est que si elle n’avait pas de problèmes, elle allait nous appeler », nous confie Lamine Ndiaye.
La même situation prévaut au niveau du salon de la maison où la mère de la disparue est consolée par les voisins venus s’enquérir de la situation. « J’ai peur pour ma fille, peur qu’on ne retrouve que son cadavre. Pour quelqu’une qui n’est jamais sortie sans être accompagnée par ses frères, son cas commence à devenir sérieux »,ajoute sa maman, qui dit préférer la mort qu’à la désolation qu’elle vit maintenant.
Convaincu que sa fille a été séquestrée, enlevée ou même tuée, le sieur Lamine Ndiaye a déposé une plainte auprès du procureur de la République. Âgée seulement de 20 ans, Mamy Ndiaye, surnommée « Chinoise « , est introuvable malgré les recherches de parents et amis.