[Photos] Lutte contre la Covid-19 : La balade citoyenne de la Sococim à travers les artères de Rufisque

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Après une forte participation à la Force Covid-19 et au Comité départemental de lutte contre le Coronavirus, la cimenterie de Rufisque continue ses actions pour bouter dehors la maladie. Cette fois, c’est une balade citoyenne, à travers les artères de la vieille ville et une visite de proximité dans les quartiers, que la Sococim a engagée à travers sa Fondation. Une initiative fortement saluée par les populations rufisquoises. 
Dans un contexte de réouverture des écoles et mosquées, la Sococim compte  réajuster sa démarche dans le cadre de la sensibilisation pour le respect des mesures barrières. C’est ainsi que la Fondation Sococim a initié, en partenariat avec l’association  « Solidarité rufisquoise », un nouveau concept dénommé « la balade » qui se décline en une  campagne de distribution  de masques et  de visites de proximité dans les quartiers populaires et les lieux à forte concentration de personnes de Rufisque. Des déplacements qui constituent des moments de sensibilisation, de partage d’expériences et de conseil.
Imam de Dangou : « La Sococim partage sa richesse avec nous »
Le quartier de Dangou, dans la commune de Rufisque Nord, a été la première localité qui a reçu le groupe de volontaires accompagné d’une forte délégation de la Sococim et de « Solidarité rufisquoise ».  Outre les jeunes de la brigade de Dangou, les notables et chefs coutumiers ont eu droit à des échanges sur les comportements à adopter, notamment le respect des mesures barrières. Munis de flyers et de gel hydro-alcoolique, les membres de la Sococim ont remis un lot de 400 masques aux jeunes et notables du quartier. Les conseils ont également porté sur la conduite à tenir dans les lieux de culte. L’imam du quartier a salué le geste de la Sococim. « Cela prouve que la Sococim a intégré nos valeurs et défend une vision moderne de l’islam. Nous encourageons cette initiative. L’entreprise est un lieu où se crée la richesse, mais cette richesse doit servir le peuple. Et, c’est cela que nous voyons avec la Sococim qui partage sa richesse avec nous », explique l’Imam Mame Alassane Cissé.
À Thiawlène, les populations attendaient la Sococim en messie
Après Dangou, la délégation a fait cap sur  le centre-ville. Une balade citoyenne qui, après le très fréquenté boulevard Maurice Guèye, s’est poursuivie en direction de Bargny avant de prendre fin dans le traditionnel quartier de Thiawlène, à l’Est de la ville.  « Nous saluons cette initiative de Sococim qui nous a doté de masques et de gel. Nous n’avons pas assez d’argent pour changer  nos masques. Nous pouvons alors changer nos masques et vivre tranquillement avec la maladie » déclare une vendeuse de fruits trouvée sur le boulevard Maurice Guèye. Plusieurs passants ont reçu leur masque dans la joie. Quelquefois, les volontaires de la Sococim et de « Solidarité rufisquoise » s’arrêtent pour engager une discussion avec les passants récalcitrants, qui à la longue, adhérent à l’idée de porter un masque. À Thiawlène, les populations attendaient la Sococim sur l’esplanade. Là également la  séance de sensibilisation s’est terminée par l’octroi de masques et autres prospectus aux populations.
Dr Amdy Diouf : « Briser la chaîne de transmission du virus »
Partout, les bénéficiaires ont salué la posture de la cimenterie qui, selon elles, n’en est pas à ses premières grandes actions. « La communication doit être agressive mais aussi intelligente. Il faut expliquer aux populations que vivre avec le virus, c’est lutter contre le virus en comprenant qu’il faut tout faire pour briser la chaîne de transmission du virus », indique le Dr Amdy Diouf, habitant du quartier Thiawlène. Devant les notables du quartier, le médecin dentiste a évoqué l’importance du port généralisé du masque. « C’est devenu une question d’humanisme », soutient Dr Diouf. Idy Bâ, coordonnateur de l’association « Solidarité rufisquoise » annonce que les initiatives doivent partir des quartiers. Pour Patricia Diagne, coordinatrice de la Fondation Sococim, il est nécessaire que ces populations soient des ambassadeurs au sein de leur propre quartier.

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