Pour une banale histoire : Rosalie Diédhiou fracasse la tête de sa nièce avec une écumoire et atterrit en prison

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Née en 1986 et domiciliée à Ouakam, Rosalie Diédhiou devra patienter à la citadelle du silence jusqu’au 10 octobre, pour être édifiée sur son sort. La mère de famille de deux enfants a été attraite ce mercredi, devant le tribunal d’Instance de Dakar, pour des faits de coups et blessures volontaires au préjudice de sa nièce M. H. Diagne, âgée de 17ans.

C’est avec une écumoire que Rosalie Diédhiou, 32 ans, femme de ménage de son état avait fracassé la tête de sa victime lors d’une banale histoire. « Rosalie Diédhiou est l’épouse de mon oncle. Le jour des faits, c’est son fils de trois ans qui est allé lui dire que je l’ai insulté. Sans chercher à comprendre, elle est allée s’armer d’une écumoire dans la cuisine avant de m’asséner un coup sur la tête. Lorsque je suis tombée par terre, elle a continué à me rouer de coups », a raconté la partie civile, silhouette longiligne, avec un petit foulard sur la tête.

Interrogée par le juge, la prévenue qui a reconnu les faits soutient que c’est sa victime qui ne cesse de la provoquer. « Depuis que j’ai eu une altercation avec sa mère, cette fille ne cesse de me provoquer. Après avoir insulté mon fils, elle s’était mise à me traiter de tous les noms d’oiseaux. Ne pouvant plus supporter ses agissements, j’ai pris l’écumoire et je lui ai donné un coup sur la tête sous le coup de la colère », s’est-elle justifiée.

La parquetière a sollicité l’application de la loi, non sans dénoncer le comportement de la prévenue. « Vous ne devriez même pas lever la main sur votre victime. Parce que, tu es plus forte qu’elle physiquement. Elle pouvait perdre la vie avec le coup que tu lui avais donné. Tous ses habits étaient tachés de sang », a déploré le maître des poursuites.

Me Touré qui a plaidé coupable a sollicité une application bienveillante de la loi. « Ces genres de problème, on les retrouvent aujourd’hui, dans toutes les familles. Parce que, les gens n’ont plus de références. La victime avait reçu des instructions de sa mère, A. Bassène qui ne s’entendait plus avec ma cliente. La preuve, Hélène n’a fait que trois mois dans la maison et des problèmes ont surgi entre elle et sa tante qui a regretté son acte », a relevé la robe noire.

Au terme de sa plaidoirie, le juge a fixé son délibéré au 10 octobre prochain.

 

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