Depuis 2011, où la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur a été le théâtre de fusillade occasionnant la mort de Ndiaga Diouf, l’affaire traîne toujours chez Dame justice. Dix ans après, le dossier a atterri à la chambre correctionnelle de la Cour d’appel. Là aussi, le dossier a connu trois renvois. C’est le 1er décembre qui est retenu par la troisième chambre correctionnelle de la Cour d’Appel pour juger cette affaire.
Suivant les explications d’un des avocats de Barthélémy Dias au sortie de la salle d’audience,« l’affaire est donc venue devant la Cour depuis 2018 ensuite a fait l’objet de plusieurs renvois jusqu’à aujourd’hui. Un seul des prévenus a pu se présenter ce matin à la barre. Il s’agit de M. Siby. Et le représentant du parquet général a cette Cour a sollicité ses observations. Il a demandé la retenue de l’affaire ».
En ce qui concerne l’absence de son client Barthélémy Dias au , Me Khoureychi Ba de révéler que « Barthélémy Dias n’a pas eu la possibilité d’être présent. La Cour a commencé son audience a une heure assez raisonnable. Il est certainement pris dans les bouchons parce que quand la Cour débutait son audience, Barthélémy avait déjà quitté sa maison ».
En toute souveraineté, le conseil de Dias-fils d’informer que » le président de la chambre a estimé que l’affaire n’est pas en état d’être jugée et il l’a donc renvoyé à juste titre à une audience qu’il estime être raisonnable . Le 1er décembre, si toutes les parties se présentent l’affaire sera jugée. Toute date que la juridiction fixe nous convient parce que nous sommes des acteurs de la justice et nous pensons effectivement que c’est par contrainte pratique du calendrier de la justice que les audiences sont fixées ».
Maintenant, précise Me Ba, « le 1er décembre ce qui va se passer nous ne le savons pas. Il se peut que l’affaire soit retenue. Ilse peut aussi que par d’autre contingence l’affaire sera renvoyée ».