Pourquoi le rappeur MHD a été arrêté et emprisonné ?

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Mohamed Sylla conteste avoir participé à une rixe lors de laquelle un jeune de 23 ans est décédé, l’été dernier…

MHD, le rappeur parisien en pleine ascension, est depuis jeudi soir en détention provisoire, mis en cause dans l’enquête sur l’agression mortelle d’un jeune en juillet lors d’une rixe entre bandes à Paris. Alors que son avocate a annoncé qu’elle ferait appel de son placement en détention provisoire et que le rappeur « conteste toute implication » dans le règlement de comptes, voici les principaux éléments de l’affaire.

Mis en examen pour « homicide volontaire »

Après quarante-huit heures de garde à vue, l’artiste parisien de 24 ans, Mohamed Sylla, de son vrai nom, a été présenté au juge d’instruction qui l’a mis en examen pour « homicide volontaire ». Trois autres suspects ont eux aussi été mis en examen pour les mêmes faits, a précisé son avocate Elise Arfi, jointe par l’AFP.

MHD « conteste toute implication »

Selon son avocate, MHD il « conteste toute implication dans cette rixe » survenue le 6 juillet, « sa présence sur le lieu des faits n’étant pas avérée ». Elle a annoncé qu’elle ferait appel de son placement en détention provisoire, au regard notamment de ses « garanties de représentation » et de l’« absence d’antécédent judiciaire », selon un communiqué transmis dans la soirée.

Règlement de compte entre bandes

Au coeur de l’été, un jeune de 23 ans avait succombé à un passage à tabac et à une blessure à l’arme blanche dans le Xe arrondissement de la capitale, « un règlement de compte entre bandes du Xe et du XIXe arrondissement » qui avait impliqué une quinzaine de personnes, selon une source proche de l’enquête. « Plusieurs jeunes du XIXe étaient descendus sur le Xe en mode  »opération punitive » », a relaté cette source.

La voiture de MHD utilisée par d’autres personnes ?

Selon la même source, la voiture du rappeur, originaire du XIXe arrondissement, aurait été aperçue sur les lieux. Elise Arfi assure, elle, que le jeune homme n’a « jamais été impliqué dans des conflits entre bandes rivales ». La version qu’elle défend est que le « véhicule appartenant à monsieur Sylla a été utilisé par des individus, identifiés par les enquêteurs comme auteurs de cette agression mortelle ». « Dès qu’il en a eu connaissance », Mohamed Sylla s’était rapproché du juge d’instruction courant juillet par l’intermédiaire de son avocat, ajoute-t-elle. Il a alors fait savoir « qu’il se tenait à la disposition de la justice pour expliquer les circonstances dans lesquelles son véhicule avait pu être utilisé » sur les lieux, développe l’avocate.

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