L’État du Sénégal aurait torpillé et mis échec et mat la candidature de Me Augustin Senghor à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF).
D’après Record, les autorités sénégalaises ont mis la pression sur le patron du foot national pour signer le « Protocole de Rabat ».
Ledit protocole stipule que le poste de 1er vice-président serait promis à Me Augustin Senghor et celui de 2e vice-président au Mauritanien Ahmed Yahya.
Quant au Sud-africain Patrice Motpese, il a été désigné par consensus président de la CAF.
Le président de la Fédération sénégalaise de football n’y est pas allé de gaieté de cœur, renseigne les sources du journal.
Lesquelles ajoutent que Me Senghor avait refusé toutes les propositions des émissaires de la FIFA.
Lors d’une rencontre avec Patrice Motsepe, le président de la FSF a refusé toute velléité de renoncement.
Au cours des débats, Senghor a motivé son refus par le fait que Motsepe n’est pas intéressé par le football et l’a même défié de lui dire le nom de cinq membres du Comité exécutif de la CAF.
Malheureusement, pour Senghor, la FIFA avait déjà muri son plan au plus haut sommet avec les chefs d’États africains.
Informé du niet catégorique de Me Senghor, Macky Sall a fait pression sur lui pour le convaincre à renoncer.
Le journal renseigne que si le Sénégal n’avait pas accepté ce deal, son entrée dans le Comité exécutif ne serait pas chose aisée.