Les Algériens sont appelés aux urnes ce jeudi 12 décembre pour choisir leur prochain président, plus de huit mois après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, sous la pression de la rue. Il aura passé vingt ans à la tête du pays.
Les 24 millions d’électeurs ont le choix entre cinq candidats. Mais une partie d’entre eux rejette la présidentielle et considère que ces cinq hommes représentent la continuité du système, puisqu’ils ont tous, à des degrés divers, été proches du pouvoir.
Le président du parti Talai el Houriat (Avant-garde des libertés) brigue le fauteuil présidentiel pour la troisième fois.
En 2004, puis en 2014, il arrive en deuxième position, loin derrière Abdelaziz Bouteflika, réélu avec plus de 80 % des suffrages, selon les résultats officiels.
Depuis 15 ans, l’ancien magistrat et avocat se présente comme le principal opposant au chef de l’État démissionnaire. Mais ses détracteurs lui reprochent son passé.
Il intègre en effet le bureau politique du FLN en 1989. Dix ans plus tard, il est directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika. Pendant le premier mandat du président, il exerce plusieurs fonctions, dont celle de chef du gouvernement, entre 2000 et 2003. Il est aujourd’hui âgé de 75 ans.
Abdelkader Bengrina
Pour sa première participation à un scrutin présidentiel, cet ancien syndicaliste se présente sous les couleurs d’El-Bina (Construction), parti qu’il a créé en 2013 et qui fait partie d’une coalition islamiste. L’un de ses députés a été élu à la présidence de l’Assemblée nationale, en juillet dernier.
Abdelkader Bengrina, 57 ans, est issu du parti MSP, qui a soutenu Abdelaziz Bouteflika. Il exerce la fonction de ministre du Tourisme, de 1997 à 1999, sous la présidence de Liamine Zéroual, avant d’être élu député d’Alger en 2002.
Pour cette présidentielle, il est le seul représentant islamiste, les principaux partis de cette mouvance ayant considéré que les conditions n’étaient pas réunies pour la tenue du scrutin.
Azzedine Mihoubi
Pour sa première participation à un scrutin présidentiel, cet ancien syndicaliste se présente sous les couleurs d’El-Bina (Construction), parti qu’il a créé en 2013 et qui fait partie d’une coalition islamiste. L’un de ses députés a été élu à la présidence de l’Assemblée nationale, en juillet dernier.
Abdelkader Bengrina, 57 ans, est issu du parti MSP, qui a soutenu Abdelaziz Bouteflika. Il exerce la fonction de ministre du Tourisme, de 1997 à 1999, sous la présidence de Liamine Zéroual, avant d’être élu député d’Alger en 2002.
Pour cette présidentielle, il est le seul représentant islamiste, les principaux partis de cette mouvance ayant considéré que les conditions n’étaient pas réunies pour la tenue du scrutin.
Azzedine Mihoubi
Ancien journaliste, écrivain, Azzedine Mihoubi suit des études au sein de l’Ecole nationale d’administration.
Député de 1997 à 2002, il est nommé ministre de la Culture en 2015, sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika. Il occupe cette fonction jusqu’en mars dernier.
C’est la première fois qu’il se présente à la présidentielle, comme candidat du parti RND, dont il est actuellement le secrétaire général par intérim. Le Rassemblement national démocratique est un allié traditionnel du FLN au sein de l’Alliance présidentielle ayant soutenu Abdelaziz Bouteflika.
Abdelmadjid Tebboune
Abdelmadjid Tebboune, 74 ans, est un haut fonctionnaire de carrière. Plusieurs fois wali (préfet) et ministre, il est nommé Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika en 2017.
Il reste à ce poste moins de trois mois. Il est remercié après avoir tenu des propos sur la corruption, et s’être attaqué aux oligarques proches du chef de l’Etat.
Abdelmadjid Tebboune est toujours membre du Comité central du FLN, mais il se présente comme candidat indépendant.