La Guinée retient son souffle. Conakry, la capitale, en cette veille de présidentielle est calme. Au centre ville, la commune de Kaloum, au quartier « Manqué pas », ce sont les moyens de transports qui manquent le plus. Les fameux taxis-clandos se font rare. Les clients également. Sur la principale avenue, des cambistes guettent les clients.
Amadou Diallo se confie : « Nous attendons demain pour aller voter et espérons que quelque soit le résultat, la paix sera préservée et nos hommes politiques sauront raison garder. Nous sommes fatigués par ces interminables affrontements sanglants et avec ces pertes inutiles en vie humaines. »
La mutinerie au camp militaire de Samoreya à Kindia, avec la mort du commandant du camp semble renforcer la fébrilité des citoyens de Conakry.
Hier, vendredi, des barrages militaires armes au poing controlaient les deux principales entrées du centre-ville : le pont du 28 septembre et la corniche. Beaucoup de personnes ont été interdites d’accès cette nuit là au centre de Conakry, centre névralgique du pouvoir. C’est ici que se trouvent le palais Sekoutoureya, la présidence de la République, mais également l’essentiel des ministères et des ambassades.
La délégation des observateurs de la CEDEAO doit rencontrer dans la journée de ce samedi, le Président sortant Alpha Condé, la Ceni et le Conseil Constitutionnel,relate Emedia.
Infos Rewmi avec Emedia