Henri Diatta, le professeur poignardé ce dimanche à Ngohé, localité située dans le département de Diourbel, est né en 1981 à Diourbel. Il servait à Fass Barigo. Hier, dans la mi-journée, il a eu une altercation avec la nommée Henriette Sambou, une lycéenne en classe de terminale aux cours privés Nelson Mandela, dans la commune de Diourbel.
D’après nos infos recueillies auprès de sources dignes de bonne foi, dont certaines sont proches de l’enquête, les faits ont eu lieu au domicile de la jeune fille où la maman de celle-ci tient un bar clandestin depuis déjà plusieurs années. D’ailleurs, ce fait est décrié par des voisins du fait de la proximité de leur maison avec ce lieu de débauche très fréquenté de jour comme de nuit.
Ce dimanche, un peu après 14 h, Henriette Sambou, qui ne vient chez ses parents que les weekends, subit les avances d’Henri Diatta, ivre comme un Polonais. La jeune fille décide de l’ignorer. Mais le prof, qui ne l’entend pas de cette oreille, vient se coller à Henriette avec ses mains baladeuses. Ce qui finit par irriter la fille qui se rebelle et menace de lui régler son compte, s’il recommençait. Henri, faisant fi des menaces d’Henriette, réitère son acte. Alors, celle-ci se saisit d’un couteau de cuisine qu’elle lui plante en haut de la cuisse.
Dans un état d’ébriété très avancé, Henri titube avant de s’affaler par terre, le pantalon ensanglanté. Mais, selon certains témoignages, l’on a voulu étouffer l’affaire. C’est pourquoi Henri, malgré l’importante quantité de sang qu’il perdait, n’a été transporté à l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel que plusieurs heures après les faits. C’est là qu’il a finalement succombé à ses blessures.
Après l’annonce du décès de Henri Diatta, la brigade de gendarmerie de Ndoulo a procédé à l’arrestation d’Henriette Sambou qui a été aussitôt placée en garde à vue. Au terme de l’enquête, elle sera présentée au procureur de la République pour son éventuel placement sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel.