Après la décapitation d’un professeur d’histoire qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, vendredi 16 octobre, à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, cinq nouvelles personnes ont été placées en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi. Neuf personnes au total ont été interpellées.
Son agresseur présumé a été tué par la police dans la ville voisine d’Éragny, dans le Val-d’Oise, trois semaines après l’attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
Parmi les cinq nouvelles personnes, figurent deux parents d’élève, un homme et son épouse, du collège où travaillait la victime. Ces personnes avaient eu un différend avec l’enseignant sur les caricatures de Mahomet que l’enseignant avait montrées en classe. Trois personnes de l’entourage non familial de l’assaillant ont par ailleurs été interpellées. Quatre autres personnes, dont un mineur, issues de l’entourage familial du suspect, avaient été arrêtées auparavant à Évreux, dans l’Eure.