Très cher Professeur,
La Nation sénégalaise toute entière est fière de vous. Nous vous exprimons notre fierté vous et votre équipe et vous félicitons vivement. Que Dieu vous bénisse. Amen.
Toutes les nobles professions de la vie ont leur vertu, leur valeur, leur richesse au profit de la société qui déguste avec infiniment de bonheur l’art de bien faire: la manie de soulager, de combler de bonheur, de rendre l’espoir, bref de donner l’utilité à la VIE.
Le peuple sénégalais porte un regard fier sur des personnes comme vous: disciplinées, humbles, modestes, occupées par les études durant la jeunesse, envahies par la conscience rivée sur les
responsabilités qui nous attendent et l’envie de servir son pays, le Sénégal que rien ne doit ébranler.
Cher professeur, vous venez de montrer aux uns et aux autres, qu’être au service de vos compatriotes est un sacerdoce pour rendre utile sa vie. Vous venez d’infliger à toute la jeunesse du Sénégal que le PATRIOTISME, le vrai, est d’être au service des autres par sa profession. Vous venez encore à travers cette prouesse en séparant avec succès les bébés siamois, de donner du courage à tous les travailleurs de tous les secteurs et que le Sénégal est un pays capable de réussir dans tous les domaines pour aller de l’avant. Professeur, vous venez de montrer comment enclencher une vraie révolution face à l’injustice, au malheur, à l’inacceptable sous estimation dont les africains font l’objet. Vous n’avez pas choisi de démissionner après avoir servi quinze ans pour se consacrer à la politique politicienne. Voilà le vrai patriotisme, merci pour cette belle leçon à méditer.
C’est la réussite dans les différents domaines scientifiques, techniques, culturels et mêmes sportifs qui nous permettra de hisser notre cher Sénégal vers l’émergence. Quand des fonctionnaires démissionnent dans un pays qui cherche à rejoindre les Nations émergentes pour des raisons politiciennes, l’espoir se refroidit, l’enthousiasme s’effrite et l’engagement s’affaiblit et tombe sous l’effet du discours inutile et des intentions que ne suit aucune action.
C’est en cela que nous sénégalais de bonne foi, patriotes, admirons et saluons votre prouesse, apprécions et vous remercions d’avoir permis à ces bébés nées dans des conditions difficiles, de vivre dignement grâce à votre sens de responsabilité que chaque sénégalais doit avoir comme repère.
Cher professeur, vous êtes parmi ceux qui savent que la vie, les années, et ce qu’il est convenu d’appeler
l’expérience et/ ou la compétence s’émoussent trop souvent au fil du temps, donc nul de raisonnable n’a le droit de se soustraire à la construction de la nation pour une quelconque raison par l’indignation pour laisser place au découragement, à la résignation et à la capitulation. La force, la beauté, l’intelligence dans un esprit sain durent le temps d’une rose; donc il faut savoir donner le maximum de soi aux bons moments.
Quoi qu’il nous coûte d’efforts et d’obstination pour mieux faire, nous ne devons jamais jamais jamais trahir l’idéal de notre profession; nous devons continuer à servir l’humanité pour qu’à la veille de la mort qu’on puisse dire : « J’AI BIEN VECU ». À cet égard, les adultes serviront aux jeunes une très belle leçon de vie pour que le flambeau soit toujours porté en haut et que la flamme continue à brûler sans jamais s’éteindre.
« On ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l’humanité. Mais la poésie, la beauté et le dépassement de soi, l’amour : c’est tout ce pour quoi nous vivons. Écoutez ce que dit Whitman : « Ô moi ! Ô vie !… Ces questions qui me hantent, ces cortèges sans fin d’incrédules, ces villes peuplées de fous. Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime… Quelle sera votre rime ? » A bas ceux qui ont la chance de travailler et qui préfèrent croiser les bras pour ouvrir la bouche. Vive le travailleur et celui qui veut travailler. « Il faut travailler, encore travailler, beaucoup travailler et toujours travailler » disait l’ancien président WADE.
« Chaque jour de ta vie est un feuillet de ton histoire que tu écris. » Proverbe arabe. Professeur, le jour de cette opération réussie, vous avez écrit une très belle page de votre histoire qui sera contée à la génération future. Merci à tous ceux qui, comme vous, soulagent les populations par l’action.
Malick Wade GUEYE Coordinateur APR Almeria Espagne.