Dans le cadre du Programme d’appui sectoriel Force Covid-19, les acteurs économiques de la région de Diourbel impactés par le Covid-19 ont bénéficié de 40 millions 300 mille francs Cfa.
La ministre de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam Diop, accompagnée d’une forte délégation, a été mardi, à Baba Garage, une localité située dans le département de Bambey. Ce, pour procéder à la remise d’une subvention de 40 millions 300 mille francs Cfa destinée aux acteurs économiques de la région de Diourbel impactés par la pandémie du coronavirus.
Selon Mme Diop, cette rencontre constitue la 12ème étape de la tournée nationale du programme d’appui sectoriel du ministère de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire. Ladite tournée a aussi servi de prétexte à la tutelle pour procéder à la signature de convention de financement avec le Centre de développement économique et social de Baba Garage. En ce sens, la patronne de la Microfinance de préciser : «Pour faire face à la crise résultante de la pandémie du Covid-19, l’Etat du Sénégal a mis en place des mesures fortes et efficaces pour éviter une récession économique aux conséquences imprévisibles. C’est dans ce cadre que le ministère de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire a lancé un programme d’appui sectoriel pour un montant global de 800 millions de francs Cfa pour soutenir les acteurs économiques sérieusement impactés par la crise au niveau local.»
Ainsi Zahra Yane Thiam a-t-elle tenu à signaler que son ministère a mis à la disposition des 17 groupements du département de Bambey, une enveloppe de 10 millions de francs Cfa pour redynamiser leurs activités génératrices de revenus, afin d’assurer une reprise économique durable. Dans la même veine, elle a fait savoir que le Centre de développement économique et social de Baba Garage, dirigé par l’Ong Corps africa qui accompagne les groupements à être résilients, bénéficie d’un montant de 2 millions de francs Cfa. Ce montant, souligne-t-elle, devra contribuer au maintien des activités suivant le modèle entrepreneurial de l’économie sociale et solidaire pour les rendre plus solides, résilientes et compétitives. D’autant plus que, dit-elle, cette infrastructure regroupe des femmes de développement issues des 20 villages environnants qui travaillent en étroite collaboration autour de différentes activités génératrices de revenus comme la teinture, la saponification, entre autres. A l’en croire, l’initiative de ces braves dames dudit centre mérite d’être approfondie, appuyée et encadrée par son département. Ce, dit-elle, en les renforçant financièrement et techniquement, tout en exhortant les bénéficiaires à utiliser les fonds reçus de manière positive en vue de contribuer à la création de la richesse locale, voire même nationale.