Quand Whatsapp est utilisé par des gouvernements pour espionner opposants, journalistes et défenseurs des droits de l’Homme

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Pegasus! C’est le logiciel malveillant introduit dans 1400 appareils, via l’application Whatsapp, par la firme NSO, basée en Israël. C’est du moins ce qui ressort d’une enquête menée par la plate-forme Citizen Lab et Whatsapp pour élucider les attaques dont ces usagers de l’application de messagerie cryptée ont fait l’objet du 29 avril au 10 mai.

Selon les résultats de l’enquête, la société israélienne qui n’en est pas à son premier forfait a agi pour le compte de gouvernements de plusieurs pays, visiblement peu attachés au respect des droits humains.

En Afrique, constate rfi.fr, des pays comme le Maroc et le Rwanda sont concernés par cette affaire. Concernant le Rwanda, le site du média français, renseigne que ce sont des opposants établis à l’étranger qui sont visés.

Le logiciel malveillant, Pegasus permet de lire les communications des utilisateurs de l’application qui appartient à Facebook. Selon les conclusions de l’enquête, les victimes de cette opération étaient écoutées et filmées à leur insu. Selon un responsable de Citizen Lab, le logiciel peut être utilisé à des fins plus dangereuses.

Une plainte a été déposée contre la firme israélienne par Whatsapp. NSO s’est défendu d’être le bras armé des gouvernements pour traquer des voix discordantes.

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