Daouda Mbodji est un «homme du sérail». Un pur produit de la police. Un « rampant ». Il a capitalisé 33 ans de service. Il est, en effet, entré dans la police en 1986 comme gardien de la paix, l’équivalent dans les nouveaux statuts, d’agent de police. Durant 04 ans , il a servi au Groupement mobile d’intervention (Gmi).
En 1992, il réussit au concours professionnel d’inspecteur de police et retourne à l’école de police et de la formation permanente. A sa sortie, il a servi à deux reprises à la Sûreté Urbaine de Dakar, a fait 02 ans au Commissariat du 1er arrondissement de Thiès et a officié au Commissariat central de Kaolack pendant 04 ans et 06 mois.
En 2005, à force de travail et d’abnégation, il réussit encore au concours d’officier de police. Sorti de l’école de police, il est affecté au commissariat du Point E puis à Thiaroye, avant d’être choisi pour une mission onusienne au Darfour.
A son retour au pays, il est affecté à la Division des investigations criminelles (Dic) pendant 04 ans et 06 mois(2009-2013). Il dirigera ensuite pendant 02 ans, le Poste de Police de Wakhinane Nimzatt (2013- 2016).
En 2016, il réussit au concours des Commissaire de Police. Il retournera à nouveau à l’école de police pour y subir une formation de 2016 à 2017. Il fait partie de la 42e promotion. La même promotion que son prédécesseur aux Parcelles assainies, Bara Sankharé.
A sa sortie en septembre 2017, il est nommé Commissaire de la Médina. Depuis ce 20 août 2019, il trône à la tête du commissariat d’arrondissement des Parcelles assainies.