Samuel Sarr, Hadjibou Soumaré et Pierre Goudiaby Atépa avaient saisi la Cour suprême pour demander l’annulation de la décision du Conseil constitutionnel portant mise en place d’un dispositif de vérification de parrainage et fixant les modalités de son fonctionnement. La Chambre administrative de la haute juridiction, statuant en matière de référé, a rejeté, rapporte Les Échos, les requêtes de ces trois ex-candidats à l’élection présidentielle.
Dans ses motivations, la Cour suprême constate : « Les décisions attaquées émanent du président du Conseil constitutionnel qui est une autorité judiciaire et non administrative, que ses actes ne sont pas susceptibles de recours pour excès de pouvoir, que cette irrecevabilité affecte tant les demandes d’annulation que les demandes tendant à la suspension de l’exécution de ces actes, l’irrecevabilité devant être relevée d’office par le juge des référés. Il s’ensuit que les requêtes et les recours encourent l’irrecevabilité ».