Le président malgache a fait la promotion d’une boisson locale faite de plantes médicinales, qui serait le remède à la maladie liée au coronavirus. Ce qui n’est pas une nouveauté chez nous. En effet, la plante en question a été introduite au Sénégal en 2004 par l’ancienne première dame pour lutter contre le paludisme.
«Armoise annuelle », c’est le nom que porte le remède malgache pour lutter contre la maladie mondiale de la Covid19. Plus connu sous le terme de coronavirus, elle est un médicament très familier à l’ancienne première dame du Sénégal et à ses collaborateurs qui ont eu à superviser son introduction au Sénégal.
Le fait de remonter l’histoire, nous permet d’apprendre par le biais de Dr Maleyni Diatta, que l’épouse d’Abdoulaye Wade, à l’occurrence Viviane Wade, qui était la présidente de la Fondation agir pour l’éducation et la santé (Faes) visait beaucoup les personnes vulnérables, à savoir les femmes et les enfants. Elle trouvait que ces personnes ne pouvaient pas trouver leur plein épanouissement avec la présence du paludisme. Cette maladie est un grand frein pour les populations, surtout dans les régions du centre et les plus reculées du pays (sud-est).
De l’avis de Dr Diatta, Mme Wade estimait que les Act (traitement pour guérir du paludisme) n’étaient pas accessibles aux populations. Et pour les venir en aide, il fallait débourser de l’argent pour s’en procurer. Dans l’optique de trouver une solution, elle et ses collaborateurs (Dr Diatta et le Colonel Diouf) se lancèrent dans une organisation entre des pays africains. L’objectif était de faire la promotion des plantes médicinales en Afrique.
Cette initiative de grande envergure a été financée par l’Usaid. On pouvait retrouver dans ce projet des pays comme le Sénégal, l’Afrique du sud, le Burundi, entre autres, en collaboration avec des universités de Dakar, des États Unis, de l’Afrique du sud, associées à la recherche. Viviane Wade réussit en 2004 à faire entrer l’armoise annuelle au Sénégal. Malheureusement, le travail n’aura pas connu de suivi.
Selon Dr Maleyni Diatta, l’ancienne première dame était déterminée à aller jusqu’au bout, mais il fallait arrêter par contrainte, dit-il sans trop vouloir s’appesantir ni expliquer ce mot « contrainte »