Les professionnels des médias ne décolèrent pas. Ils continuent de dénoncer les saccages des locaux du journal « Les Echos » le lundi dernier. En effet, après le Synpics et le Cedeps, c’est au tour des associations de presse regroupés au sein de la Coordination des associations de presse du Sénégal de monter au créneau pour dénoncer ce qu’elles qualifient « d’agression barbare ». « Cet acte de terreur, lâche et visiblement planifié et coordonné appelle une condamnation de tout patriote soucieux du devenir démocratique de notre pays le Sénégal », mentionne le communiqué de presse.
D’après la CAP, cette tentative de museler la presse sénégalaise intervient dans un contexte où cette corporation n’a pas fini de pleurer la perte de « soldats de la démocratie » comme Kader Diop, Babacar Touré et Reine Marie Faye. Cependant, la CAP a salué la solidarité des journalistes suite à ces évènements malheureux. Elle espère promptement que la suite judiciaire qui sera attachée à cette affaire sera assez exemplaire pour que de pareilles agressions ne se reproduisent plus. Dans le même sillage, la CAP en appelle à la responsabilité du gouvernement de la République du Sénégal. Ce, afin que la sécurité des journalistes soit une réalité avec le parachèvement des Textes du Code de la Presse.