Les événements survenus, vendredi dernier 16 octobre 2020, lors de l’installation officielle de la commission nationale de vente des cartes au siège du Pds continuent de défrayer la chronique au sein de la formation bleue.
En effet, à peine trois jours après ces faits, un rapport situant les responsabilités a été remis au président Abdoulaye Wade, secrétaire général national du Pds, pour qu’il en tire les conséquences. Ayant pu survoler le rapport, «Le Témoin» révèle, dans son édition du jour, que le maire libéral de Yeumbeul-Sud, Bara Gaye, a été épinglé comme étant l’instigateur des actes de vandalisme et de sabotage enregistrés vendredi dernier. Ce qui est regrettable dans cette affaire de délinquance et vandalisme politique, c’est le fait que l’élément déclencheur soit venu d’un niveau insoupçonné en l’occurrence Bara Gaye, selon le document.
Depuis le départ du coordinateur Oumar Sarr, le maire Bara Gaye s’est mis dans les habits de N°2 du Pds jusqu’à squatter le bureau de Me Wade au niveau de la permanence pour y recevoir en audience. Ce, alors que le Pape du Sopi ne cesse de persister et signer qu’il n’existe ni N°2, ni N°3 dans le Pds, signalent nos confrères. Qui rappellent, dans la foulée, que Bara Gaye n’est pas le seul puisque le rapport a aussi épinglé certains militants et responsables libéraux.
Selon ce rapport plein de révélations -puisque les langues des vigiles, chauffeurs et sergents-recruteurs se sont déliées-, tous ces militants et responsables ont participé de près ou de loin aux actes de destruction ou de dégradation volontaire de la permanence Oumar Lamine Badji du Pds, écrit le Témoin qui cite le document.
Toujours est-il que le secrétaire général national du Pds se réserve le droit de porter plainte pour tentative d’assassinat, violences et destruction de biens d’autrui.
Une affaire qui rappelle celle de la Maison du Parti socialiste (Ps) où le maire de la Médina Bamba Fall et ses nervis avaient été arrêtés et placés sous mandat de dépôt pour les délits et crimes de tentative d’assassinat, violences, destruction de biens appartenant à autrui, injures publiques et menace de mort.