Rokhaya Guèye, découvre-t-on, souffre présentement d’un traumatisme crânien. Les syndicalistes comptent maintenir la lutte jusqu’à ce que justice soit faite. Ainsi, le mercredi 2 octobre, les trois syndicats envisagent d’organiser une marche contre ce qu’ils appellent « la violence gratuite sur leurs agents ».
Et, le président du festival du Kankourang et du Diambadong (Feskandia)), Serigne Pathé Kébé, informé, a condamné l’agression physique de la sage-femme. « Je ne suis pas d’accord que le Kanourang exerce une quelconque violence ou terreur sur les citoyens. Sa sortie doit être organisée », a-t-il conseillé.
Mais, le président du Feskandia demande à ceux qui viennent d’ailleurs dans le cadre du service public, de respecter la culture de la localité. « Le Kankourang fait notre fierté, cela doit être clair aux yeux de tous. Mais, ceux qui l’organisent doivent être aussi, des gens paisibles », a-t-il conseillé.