Saisie de médicaments illicites à Touba : Délibéré le 04 décembre prochain

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L’affaire des médicaments contrefaits saisis pour une valeur marchande estimée à plus d’un milliard et 300 millions Cfa, en novembre 2017 à Touba, n’a pas encore connu son épilogue. En effet, le tribunal des flagrants délits de Diourbel vient à l’instant de proroger, ce mardi, son délibéré au mardi 04 décembre prochain, date à laquelle les deux prévenus, à savoir Bara Sylla et Amadou Woury Diallo, seront enfin fixés sur leur sort. Poursuivis pour contrebande, association de malfaiteurs et exercice illégal de la pharmacie, Bara Sylla (né en 1984 à Mbacké) et Amadou Woury Diallo, un ressortissant Bissau-Guinéen de 77 ans, sont en prison depuis plus de dix mois.

C’est le 11 novembre 2017 que les éléments du poste de contrôle de la gendarmerie de Touba Belel interceptaient deux camions gros porteurs en provenance de la Guinée Bissau. Dès leur interpellation, les deux chauffeurs et leurs quatre apprentis prennent la fuite, laissant derrière le convoyeur, un certain Amadou Woury Diallo, ressortissant Bissau-Guinéen âgé de 76 ans au moment des faits. Au cours de son audition, le vieux Diallo indique aux enquêteurs qu’il devait remettre la marchandise à Bara Sylla dont il donne le contact aux gendarmes. Les recherches permettent à la Division des investigations criminelles de mettre la main sur Bara Sylla à Dakar.

Il sera transporté à la gendarmerie de Diourbel dès le lendemain, avant son face à face avec le procureur de la République, puis le juge d’instruction. Au cours du procès, Bara Sylla et Amadou Woury Diallo étaient revenus sur leurs déclarations à l’enquête. Quand le premier jure qu’il n’était propriétaire que de quelques cartons de produits inflammatoires, le second déclare n’avoir vu son présumé complice qu’une fois en prison. Convaincu de la culpabilité des accusés, le procureur avait requis contre eux sept ans de prison et un million de francs Cfa d’amende. L’ordre et le syndicat national des pharmaciens, qui se sont constitués parties civiles, ont réclamé 2,3 milliards Cfa de dommages et intérêts. L’affaire sera vidée le mardi 04 décembre prochain.

 

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