Ce jour-là, dit-il, il n’y aura aucune intervention chirurgicale sur l’ensemble du territoire national. Et ce sera la même chose pour les analyses, le service de la radiologie et la dialyse, sauf pour les urgences. « Au-delà de la réouverture des négociations, le syndicat des blouses blanches proteste contre le traitement discriminatoire entre agents du secteur, la précarité des emplois par l’utilisation abusive des contrats, le non-reclassement des infirmiers, sages-femmes dans leurs nouveaux corps d’accueil, les nominations basées sur le clientélisme politique… ».
Très remonté contre le ministre de la Santé, Cheikh Seck s’est profondément désolé du fait que « la tutelle refuse systématiquement de répondre aux correspondances des syndicalistes pour une reprise des négociations entamées en fin 2018 et début 2019 sur le plan de carrière des membres du Cuss/Js ». Selon lui, « trois courriers successifs de relance lui ont été adressés sans suite et cette attitude du ministère est un manque de respect notoire à notre égard ».
Cheikh Seck a également dénoncé le système de recrutement pour dire que le secteur de la santé n’a nullement besoin du personnel qui a été recruté. À l’en croire, sur 100 agents recrutés le 1er avril, il n’y a ni sage-femme, ni infirmier, ni médecin. « Et moins de 30% des personnels en service sont en contact direct avec les malades », indique Cheikh Seck.