Awa Ciss, épouse d’un gendarme en service à la caserne Samba Diéry Diallo, a été victime d’une agression s3xu3lle samedi dernier, à hauteur de Soulouf, un village situé à quelques encablures de Sébikotane, alors qu’elle se rendait à une cérémonie de mariage.
La jeune maman a été orientée par son médecin traitant chez un psychologue en attendant que l’enquête dont son époux s’est personnellement chargé, puisse livrer plus d’informations sur le suspect. Les kidnappings et agressions s3xu3lles refont surface au Sénégal.
Des drames racontés dans des vidéos qui circulent sur le Net ! L’histoire de Awa Ciss en est un. Cette femme d’un gendarme aurait été victime d’une agression s3xu3lle, le week-end passé, au village de Soulouf situé à quelques kilomètres de la commune de Sébikotane. Aujourd’hui, son histoire a fini de faire le tour du… monde à travers une vidéo floutée qui circule sur les réseaux sociaux.
Et dans laquelle, la victime raconte sa mésaventure. Samedi dernier, alors qu’elle se rendait à Mboul Sérère, une localité difficile d’accès située non loin dudit lieu « kilomètre 50 » pour assister au mariage d’un proche parent — et se délecter de la belle et suave voix du grand et célèbre chanteur sérère ‘’Fassé Raang’ —, précise-t-elle, Awa ne savait pas que son voyage allait lui coûter une agression sexuelle. Elle ignorait avoir rendez-vous avec un « bandit ».
Lequel, prétextant l’aider à rallier le village de Mboul sérère, a joué le jeu en se substituant à un chauffeur de « taxi clando » ou taxi- brousse. Une voiture dont Awa n’a pas pris la précaution de prendre le numéro d’immatriculation.
« Il faisait tard. C’était à une heure du matin. Tout ce que je peux dire, c’est que c’est un véhicule de couleur blanche ». Encore sous le choc, Awa raconte avoir quitté Ouest-Foire, son lieu de travail, vers les coups de 18 heures, et être arrivée à Kilomètre 50, vers minuit.
Le temps du trajet Dakar-Touba pour effectuer une trentaine de kilomètres ! Est-ce à cause des embouteillages ? On l’ignore. Une fois arrivée à Kilomètre 50, première étape de son trajet, elle aurait commencé à émettre des appels téléphoniques. D’abord à une cousine et ensuite à une amie qui était injoignable. Plus exactement, le téléphone de la cousine sonnait dans le vide. Lasse d’avoir trop attendu, elle aurait décidé de rebrousser chemin. Alors qu’elle cherchait un moyen de transport, un « jakartaman » lui aurait proposé de la transporter en moto.
Ce qu’elle refusa, n’ayant pas confiance en l’individu. Mais comme si la poisse la poursuivait, elle est tombée dans un piège que lui aurait tendu un faux chauffeur de « taxi clando », qui aurait accepté de la convoyer moyennant 3000 francs. Après d’âpres marchandages, le prix de la course aurait été ramené à 1000 francs. Après avoir roulé moins de deux kilomètres, le chauffeur aurait garé sa voiture, sous prétexte d’aller uriner.
Après avoir fait semblant de se soulager, il se serait empressé d’ouvrir la portière du côté de passagère sur laquelle il se serait jeté, l’aurait violée avant de la jeter hors de sa voiture.
« Le malfrat aurait fait un tour au niveau de la station d’essence qui se trouve sur la route de Sébikotane », selon les dires des agents de ladite station, qui auraient confié au mari de la victime que les lieux étaient équipés de caméras de surveillance.
« D’après mon époux, il y a un suspect qui a déjà été repéré », nous a confié Awa Ciss au bout du fil. En attendant de trouver son bourreau, cette vendeuse de tissus dont la boutique est nichée à Ouest foire, et qui a passé son enfance à Toglou Sérère, dans la commune de Diass, fait des allers et retours entre le quartier de la Médina où elle habite et l’hôpital Principal de Dakar pour faire des analyses. Jeune maman, elle est toujours sous le choc.
D’ailleurs, un médecin de l’hôpital Principal l’aurait orientée vers un psychologue pour des consultations
. Un examen dont elle a vraiment besoin, car étant traumatisée par cette agression qui a souillé la partie la plus intime de son corps.