Ibrahima Moulaye Touré appelle au calme, suite à l’affrontement entre jeunes de Sédhiou en Diambadong et policiers, la semaine dernière. Et l’inspecteur principal du Trésor et président du mouvement Promes, mettant en exergue ce patrimoine national, le Diambadong et le Kankourang qui font partie de notre histoire, appelle à la retenue.
Des jeunes favorables au dialogue
« Je crois que cet acte aurait pu être évité. Il fallait mettre en avant le dialogue pour trouver une issue favorable. Les jeunes ne sont pas contre le dialogue avec les autorités administratives et/ou étatiques. Lorsqu’ils avaient décidé de manifester pour la libération du jeune qui a été arrêté, j’avais échangé avec eux pour leur demander de suspendre toute manifestation. Ils ont entendu, accepté et appliqué le conseil des aînés et responsables politiques que nous sommes. »
Diambadong, Kankourang et l’histoire
« Mais, ce qu’il faut dire est que « nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un monde sans âme ». Le diambadong et le kankourang font partie de notre histoire et ils demeurent vitaux dans l’imaginaire collectif de notre société. Vouloir les interdire sans, au préalable, une discussion profonde, va sans doute conduire à la violence. »
Appel au calme
« Je suis contre la violence. Je suis pour un Sédhiou enraciné dans sa culture. Je regrette ce qui s’est passé. J’appelle au calme et je demande aux forces de l’ordre d’éviter les bavures. Ensemble, donnons-nous la main pour trouver une solution définitive à ce problème ».
A rappeler que le mois dernier à Sédhiou,une sage-femme, qui se rendait en formation, a été agressée par un kankourang. Et les blouses blanches de la localité avaient déserté les structures sanitaires pour exiger des sanctions contre l’incriminé.