Serigne Bass Mbacké : « Les policiers m’ont menotté, se sont agrippés à mon s3xe jusqu’à ce que je m’évanouisse…pour me dire après que c’était une confusion »
C’est devant les locaux de la police de Gouy-Mbind que la famille de Serigne Bassirou Mbacké, (petit-fils du Khalife brimé la veille par des limiers), a choisi de lire la déclaration de la victime.
Une déclaration qui a tenté de retracer dans le détail les moments de l’agression. Ainsi, Serigne Bassirou Mbacké fera dire à son porte-parole qu’il « a été cueilli jusque dans sa chambre par quatre éléments de la police envoyés par le lieutenant Faye du commissariat de Gouy-Mbind. »
Il poursuit : Les faits se sont passés le lundi 10 mai à 10 heures. Ses agresseurs lui ont fait savoir qu’ils étaient venus chercher un certain Bassirou, recherché pour escroquerie portant sur une somme de 130 millions de francs Cfa. Seulement, ils ont procédé à l’arrestation de manière très cavalière.
« Ils ont escaladé le mur avant de demander Bassirou. Un enfant leur a dit qu’il se reposait. Le policier arrivé le premier, leur a fait savoir qu’il était venu lui apporter un présent. Après avoir frappé vigoureusement la porte, Bassirou Mbacké a ouvert. Ce dernier lui fera savoir qu’il était policier avant de le pousser de force hors de la maison. Un de ses collègues le prendra par le collet et l’autre s’agrippa à ses parties sexuelles les serrant si fort que le chef religieux perdit connaissance. Il se réveillera les mains menottées et laissé à lui-même dans le décor pendant plus d’une demi-heure. »
Notre interlocuteur de signaler que Serigne Cheikh Abdou Latyf, bras droit du Khalife Général des Mourides, une fois informé, tentera vainement de le faire libérer. C’est ainsi qu’il a été acheminé au poste de police. » Il a beau être un grand croyant, il demandera à couper son jeûn, tellement que les souffrances étaient affreuses et insupportables. Il a été traîné par terre devant sa propre mère sur plusieurs mètres, tirant ma culotte devant ma famille. »
Actuellement aux soins, Serigne Bassirou Mbacké exige de la police des excuses publiques dans une déclaration qui lavera son honneur. La famille du chef religieux dira avoir reçu les aveux de cette dernière qui a clairement avoué à la victime qu’elle avait commis une erreur. « C’était une confusion… »