La redistribution des richesses au Sénégal se fait à l’envers des pauvres vers les riches. Selon une étude du Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes), reprise par Walf Quotidien, les Sénégalais aident plus les riches que les pauvres. L’étude qui a ciblé 10.000 personnes démontre deux types de pauvreté : chronique et transitoire.
« Les Sénégalais sont peu solidaires des plus pauvres. Cette solidarité à la traine pour les pauvres s’expliquerait par le fait que les solidarités horizontales pour atténuer la pauvreté ne suffisent pas, tandis que la solidarité institutionnelle reste dérisoire. Plus on est pauvre, moins on est aidé », a révélé le professeur Abdou Salam Fall, coordonnateur du Lartes.
