Au camp Sékou Mballo, le cantonnement du Groupement mobile d’Intervention (GMI), couve une grogne généralisée suite à une sommation adressée à tous les policiers ne servant pas au (Gmi) de quitter les lieux sur un délai de trois mois. « L’Observateur » qui est parti à la rencontre de ces ménages vivant dans ce camp, renseigne que ce déguerpissement va causer du tort à 250 familles minimum, sans compter les célibataires qui vont également devoir quitter les lieux.
Cette décision de l’Etat de déloger tous les policiers ne servant pas aux ordres serait-ce parce qu’une bonne partie de la caserne en question a été vendue à des Chinois, par nos autorités, à hauteur de 4 milliards Cfa, en à croire certains médias. Et c’est le président de la République Macky Sall qui serait mis en cause directement dans cette affaire. Les Chinois envisageraient d’y construire Centre commercial.
Toutefois, il faut rappeler qu’en novembre dernier, dans une note de service signée par le directeur du Gmi dont le quotidien Enquête avait obtenu copie, il avait été demandé au personnel ne servant pas au Gmi de vider les lieux. Ce qui avait d’ailleurs inquiété les policiers qui avaient vigoureusement dénoncé ladite décision.
Puisque, déploraient-ils, « aucune mesure d’accompagnement ne serait prévue alors que leurs indemnités de logement qui ne s’élèvent que de 75 000 f Cfa et 100 000 f cfa pour les officiers » ne pouvaient pas couvrir tous leurs frais. Pour l’heure, des relevés topographiques sont en train d’être effectués par les Chinois sur le site depuis quelques semaines pour délimiter le camp.