Nommé à la tête de la SONACOS en remplacement de Pape Allé Dieng, Modou Diagne Fada est très attendu par les travailleurs de la société. Contactés par Enquête, certaines d’entre eux, confient sous le couvert de l’anonymat que le « parc industriel est très vétuste et ne répond plus aux normes. » Aussi, déplorent-ils : « La vinaigrerie et l’huilerie ne fonctionnent pas encore alors qu’elles sont sources d’emploi. »
L’autre point à régler concerne les employés car dénoncent-ils, « le personnel est vieillissant. » D’ailleurs, selon leurs dires : « Certains qui devraient même faire valoir leurs droits à la retraite son maintenus. » Autre manquement, selon toujours ces travailleurs, « il y a aussi le problème des saisonniers à qui l’ancien Directeur général avait promis des contrats à durée déterminée. Ces derniers attendent encore que cette promesse soit respectée. » En outre, il y a « l’assurance retraite que réclament d’anciens employés de la boîte. » Enfin, les travailleurs regrettent « les disparités au niveau du traitement salarial de certains agents. »
Un tableau noir peint par les travailleurs, qui contraste avec celui dressé par Thiembaye Ndiaye. Interrogé par le journal, le syndicaliste tresse des lauriers au Dg sortant, notant des avancées « significatives » sous son magistère. « A son arrivée, l’entreprise était morte. Il l’a ressuscitée, se réjouit-il. Les usines sont devenues fonctionnelles parce qu’il y a de la matière première. Il a commandé 12 presse-huile dont 4 pour Diourbel, 4 pour Kaolack, 4 pour Ziguinchor. Chaque presse-huile a une capacité de 100 tonnes par jour. Il est parvenu à restructurer la dette qui était de 22 milliards à 14 milliards F CFA. »