Agé de 35 ans, le jeune policier Gabriel Blaise Basse s’est suicidé, ce mercredi, au marché Sandaga, avec une paire de ciseaux. Une triste nouvelle qui a affecté sa famille qui ne s’attendait pas du tout à cette mort brutale de leurs fils.
Policier à la retraite, son père Bissenty Basse, interrogé par l’OBS, témoigne : « Je m’en remets à Dieu. Je suis croyant, je ne peux que m’en remettre à la volonté divine. Il était bien portant et à aucun moment, je n’ai senti qu’il affichait un instinct suicidaire. C’est ce qui fait que j’ai été surpris par l’annonce de sa mort. Ce sont ses chefs qui m’ont joint au téléphone pour m’annoncer la mort de Blaise. Il avait beaucoup d’admiration pour moi. Il était un gosse travailleur, honnête et proche des membres de sa famille ».
Thérèse Basse, grande soeur de la victime, raconte les derniers instants passés avec son jeune frère. « Ce mardi, il était en compagnie de toute la famille ici à Guédiawaye. Il passé quasiment toute la nuit à chambrer tout le monde, dans la cour de la maison. Avec le recul, je réalise qu’il nous faisait ses adieux. Ce mercredi, il était de bonne humeur. Il a enfilé sa tenue et est parti tranquillement au travail. Rien ne le chagrinait. Je peux vous assurer que personne ne lui a causé du tort », confie-t-elle.
Un de ses camarades de promotion a aussi témoigné. Selon lui, le défunt ne fumait pas et n’a jamais bu d’alcool. Mais, informe-t-il : « Je ne peux pas affirmer qu’il avait des troubles psychiques seulement, une de ses tantes m’avait dit que Blaise qui est de l’ethnie Manjack était parfois sujet à ce type de crise qui aurait une explication mystique ».