Comme à l’accoutumée, le président Macky Sall gracie 426 à la veille de la fête de L’Aid El Kébir communément appelée Tabaski. La plus grande surprise est l’absence du nom de Khalifa Sall sur cette longue liste. Pourtant, l’ancien maire de Dakar était bien parti pour recouvrer la liberté selon beaucoup d’analystes et hommes politiques. Cette probabilité demeure viable, si l’on en croit aux propos de Me El Hadji Diouf, à l’occasion de la prière de la Tabaski, à Massalikoul Djinane.
Khalifa Sall non gracié
Khalifa Ababacar Sall, condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme et emprisonné depuis mars 2017, ne figure pas sur la liste des 426 détenus graciés par le président Macky Sall. Il va ainsi encore une fois passer sa troisième Tabaski à la Maison d’arret de Rebeuss. Et selon certaines sources, il ne peut pas bénéficier de la grâce « tant qu’il y a un recours ». Avant d’ajouter que « la demande de grâce ne peut se faire que par le concerné ou ses avocats. Ce qui n’est pas le cas de Khalifa Sall. Et un collectif de soutient ne peut se substituer à lui ou ses avocats. »
Me El Hadji Diouf y croit toujours
Selon l’avocat, tout comme Karim Wade, Khalifa Sall mérite aussi de bénéficier de la grâce présidentielle de la part du président Macky Sall. Me Diouf supplie cependant à son « ami-président » de libérer l’ancien maire de Dakar. « Ceci renforcera l’amour que la ville de Dakar porte à son égard », souligne l’avocat. En revanche, il explique que Macky Sall peut bien libérer Khalifa sans aucune contrainte ou pression émise par certains des alliés de Khalifa.
Rappel
Khalifa Sall a été condamné à sept ans de prison ferme et une amende de 5,49 milliards F Cfa pour les délits de « faux et usage de faux sur des documents administratifs », « association de malfaiteurs », « escroquerie portant sur les deniers publics », « détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux ».
