« Tant qu’il n’y a pas mort, l’Etat ne réagit pas… Nous sommes prêts à… », dixit les étudiants du privé de Ziguinchor

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Suite à la dernière déclaration du ministre des Finances sur la dette de l’Etat envers les universités privés, le porte-parole des étudiants des établissements privés de Ziguinchor, Bacary Sano a réagi sur la Rfm.

Pour lui, l’espoir n’est plus permis pour eux. « A l’Assemblée nationale, nous tous avons entendu le ministre des Finances dire qu’ils n’ont pas prévu cette somme… Nous, à notre niveau, allons rester dans les rues jusqu’à ce que les directeurs de ces instituent acceptent de nous reprendre. Tout dépend d’eux. Aujourd’hui, ça ne dépend pas du Gouvernement du Sénégal… C’est aux directeurs de ces instituts de se sacrifier pour nous. Ils ne font absolument rien pour nous rassurer. On n’en peut plus…« , confie Bacary Sano à nos confrères.

Toutefois, il estime aussi que ce sont nos dirigeants qui les poussent à être violents. Donne-t-il l’exemple de leurs camarades des autres universités publiques qui n’hésitent pas, selon lui à taper sur la table pour obtenir gain de cause.

« Quand ils ont des problèmes, ils descendent dans les rues… Le Gouvernement du Sénégal est habitué des faits. Tant qu’il n’y a pas de morts, ils ne réagissent pas. On n’en peut plus. Nous sommes prêts à mourir pour obtenir gain de cause. Et tant que nous n’aurons pas ce que nous voulons, toutes les écoles, au niveau de Ziguinchor ne feront pas cour. Nous sommes fermes sur la question…« , prévient-il.

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