Il avait donc menti. Mis en examen pour viols depuis le 2 février 2018 et placé en détention provisoire, Tariq Ramadan a toujours nié les faits contre lui. Hier, pour la première fois, il a avoué avoir eu des “relations consenties” avec ses deux accusatrices.
Elles sont deux femmes à l’accuser depuis près d’un an et Tariq Ramadan s’est toujours attaché à nier les faits pendant des mois. C’est hier devant les juges que l’islamologue a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec Henda Ayari et une autre femme Christelle (nom d’emprunt). “Sa parole s’est enfin libérée, il est soulagé. Il a eu des relations sexuelles avec elles, mais il s’agissait de relations consenties”, a déclaré son avocat Emmanuel Marsigny, après l’audition tenue au tribunal de grande instance de Paris.
D’après lui, son client Tariq Ramadan a “eu le sentiment que la conviction était acquise de ce qu’il était coupable”, voilà pourquoi il n’avait pas reconnu les faits plus tôt. Mais ce revirement de situation s’explique aussi par une autre raison : des SMS exhumés des appareils des plaignantes ont été révélés et ils renforcent la défense de Tariq Ramadan.