Terrorisme, respect des accords… : Le SAEMSS met en garde le gouvernement

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Le Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire (Saemss) a tenu une conférence de presse ce jeudi 1er juillet à son siège. L’objet de la rencontre est centré sur trois axes, à savoir : la position du Saemss suite à l’adoption des projets de loi modifiant le Code pénal et Code de procédure pénale qui restreignent certaines libertés fondamentales, le gel du monitoring des accords du 30 avril 2018 par le gouvernement du Sénégal et la tenue des examens de fin d’année.

S’agissant des modifications qui ont été apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale, le secrétaire général national du Saemss, Saourou Sène déclare : «Nous considérons, quelles que soient les modifications à apporter, qu’elles ne sauraient altérer nos libertés syndicales. Il n’a rien changé par rapport à la lutte syndicale. Sur ce, nous n’accepterons pas que l’on nous impose aucune loi pour pouvoir manifester demain, lorsque nous le jugeons nécessaire.»

Et d’ajouter : «Si le gouvernement ne respecte pas les protocoles d’accord qui nous lient, nous serons dans les rues dès le mois d’octobre, à travers des manifestations. Ces décisions visant à modifier le Code pénal et le Code de procédure pénale n’empêcheront aucunement le Saemss d’exercer son droit constitutionnel. Cette loi ne saurait porter préjudice à la liberté syndicale. Dans la Constitution sénégalaise, le gouvernement n’a nullement la compétence de dissoudre une organisation syndicale, sous prétexte qu’elle a tenu une manifestation. Nous prônons une lutte pacifique basée sur le respect scrupuleux des engagements que le gouvernement prend à l’endroit des enseignants», s’indigne le secrétaire général du Saemss.

Pour ce qui concerne le respect des accords, le Saemss tient à rappeler aux autorités étatiques que pour un bon déroulement des examens de fin d’année, il doit appliquer «la suppression de la départementalisation du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et le retour à l’orthodoxie en l’alignant sur le baccalauréat, le paiement à temps des avances et des indemnités dues aux examinateurs, la sécurisation de tout le processus dans un contexte où on note de plus en plus des cas d’agressions à l’endroit du corps professoral».

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