Les travaux forcés à perpétuité, c’est ce que risque Mohamed Diabang .Maçon de son état, l’accusé a été jugé ce mardi devant la chambre criminelle de Dakar pour les infractions de meurtre, de vol commis avec violence et d’inhumation sans autorisation.
C’est au cours d’une bagarre que Mohamed Diabang avait ôté la vie de son collègue Abdou Dione. Après avoir reçu plusieurs coups de pelle à la nuque, celui-ci avait passé l’arme à gauche.
Les faits se sont déroulés à la Cité Namora (Tivaoune Peulh) en 2016.
Retraçant le film de la mort atroce de sa victime, Mohamed Diabang a expliqué : « J’avais demandé au défunt combien il percevait comme salaire.
C’est sur ces entrefaites qu’on a eu un échange de propos aigre-doux. Ensuite, on s’est bagarrés et je lui ai donné deux coups de pelle à la nuque. Lorsqu’il est tombé, je l’ai achevé avec un autre coup », a avoué le maçon après quatre années derrière les barreaux.
Toutefois devant les enquêteurs, il avait soutenu avoir donné six coups de pelle au défunt.
A en croire l’accusé, il n’avait pas l’intention de tuer sa victime. « J’avais agi sous le sous de la colère. Au moment où, je l’hinumais dans le hall du chantier, j’ignorais s’il était mort ou pas » ajoute-t-il.
Concernant le vol commis avec violence, Mohamed a plaidé non coupable. « J’avais pris le portable, la sandale, la carte d’identité… de la victime après l’avoir exécuté. J’avais gardé tous ces objets dans ma chambre. Ensuite, je me suis rendu à la gendarmerie », affirme-t-il.
D’après le représentant du Ministère public, l’accusé avait l’intention de tuer sa victime. Ainsi, Il a requis les travaux forcés à perpétuité.
Après avoir demandé la requalification des faits en homicide involontaire, la défense a sollicité une application bienveillante de la loi pénale.L’affaire est mise en délibéré au 17 novembre prochain.
Infos Rewmi avec Senegal7