Un avion transportant Emiliano Sala (ex Nantes) a disparu

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L’avion privé dans lequel avait pris place le nouvel attaquant de Cardiff Emiliano Sala (ex Nantes) a perdu le contact avec le contrôle aérien lundi soir vers 20 heures. Les opérations de secours déclenchées dans la nuit dans la zone d’Aurigny, située dans les îles anglo-normandes, ont repris mardi matin.

Emiliano Sala venait de dire au revoir à ses coéquipiers nantais. Et c’est l’un de ceux-là, son meilleur ami dans le vestiaire, Nicolas Pallois, qui l’a accompagné lundi soir à l’aéroport, où l’Argentin (28 ans) s’est embarqué dans un avion privé, un Piper Malibu (PA 46 Malibu), direction Cardiff, son nouveau club.

Depuis plusieurs heures, les proches du joueur sont plongés dans une insoutenable attente. Sala est passé au contrôle de la police aux frontières (PAF) à 19h40 avec un ressortissant anglais, le pilote, avant d’embarquer à 20h15. Attendu au pays de Galles peu avant 22 heures en provenance de Nantes, l’avion n’est pas arrivé. Les garde-côtes de Guernesey ont été alertés à 21h23 qu’un avion léger avait disparu des radars à environ 15 kilomètres au nord-ouest de l’île d’Aurigny, à proximité du phare de Casquets. Aurigny est une île qui se situe à 15 kilomètres de la Hague et de la côte normande.

( ) L’Equipe
Une vaste opération de secours a alors été déclenchée depuis Saint-Peter Port, la plus grande ville de Guernesey, composée de deux hélicoptères et de bateaux dans la zone de Guernesey-Aurigny pour tenter de retrouver la trace de l’appareil, dont Sala était l’unique passager.

A minuit trente, la police de Guernesey indiquait dans un communiqué qu’« une opération de sauvetage et de recherche est actuellement en cours au Nord d’Alderney après la disparition d’un avion léger il y a plusieurs heures. Deux hélicoptères à côté des embarcations de sauvetage de Guernesey sont à la recherche de nouveaux renseignements ». Les garde-côtes anglais qui, parallèlement à ceux de Guernesey, se sont rendus sur place – via hélicoptère – ont indiqué qu’en l’état, ils « n’avaient rien trouvé ».

Les recherches, abandonnées à 2 heures du matin au regard des conditions météo, ont repris mardi matin avec notamment la participation de la Marine Nationale qui a mis à disposition un hélicoptère lourd de sauvetage, le Caïman. La police aux frontières a, pour sa part, dépêché un avion. Pour localiser l’appareil, les services de recherche emploient un logiciel qui permet de calculer les dérives possibles de l’avion, dans un secteur de la Manche, soumis à de très forts courants maritimes.

D’un point de vue météo, la zone dans laquelle l’avion a disparu était traversée lundi soir par une petite dépression mais pas d’orage à signaler. La perte simultanée radio et radar laisse penser que l’avion n’a pas eu le temps d’amerrir. Avec une eau à 12°c, les chances de survie se situent entre deux heures et cinq heures maximum.

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