« Un chef de l’opposition avec un budget de 2 milliards» : Une vraie forfaiture, selon Mamadou Lamine DIALLO

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Alors que les acteurs politiques sont divisés sur la question du chef de l’opposition, le président du Mouvement Tekki estime que c’est un non-débat. Pour Mamadou Lamine DIALLO, cela fait partie des méthodes de Macky SALL qui avait promis de réduire l’opposition à sa plus simple expression.

« Ses méthodes sont bien connues, intimidation CREI, IGE, répression et emprisonnement, non inscription sur les listes électorales, transhumance, rencontres nocturnes, promesse de nommer un chef de l’opposition avec un budget de 2 milliards comme je l’avais dit. Une vraie forfaiture », écrit le député.

Ne s’arrêtant pas à cette question, Mamadou Lamine DIALLO trouve que c’est le dialogue même qui est biaisé et la crise sanitaire le prouve. « La Covid 19 a ceci de bien qu’elle a mis à nu le pseudo dialogue politique de Macky Sall. A grand renfort de publicité de la presse domptée par la Famille FAYE-SALL, on a voulu nous faire croire que le victorieux magnanime de la présidentielle parrainée de 2019 est soucieux de l’approfondissement de la démocratie et est prêt à des consensus avec sa classe politique, financés par les fonds publics. Il a « élaboré » son nouveau plan économique sans les dialogueurs et est allé le présenter aux donneurs d’ordre en France », souligne-t-il.

C’est ce contexte morose, estime le député, qui pousse Macky SALL à vouloir torpiller le calendrier républicain. « En vérité, face aux difficultés pour imposer les maires acquis à la cause de l’émirat gazier, le pouvoir de la famille FAYE-SALL jusqu’en 2035 et plus,  Macky SALL a cherché ceci : obtenir le report des élections locales, éliminer le parrainage impossible à administrer aux locales et aussi élire le maire au suffrage direct. Il l’a obtenu avec les dialogueurs et va couper l’herbe sous les pieds de son opposition interne candidate à la présidentielle prochaine », analyse Mamadou Lamine DIALLO. A l’en croire, assuré de son impopularité, le leader de l’APR attend le moment opportun pour fixer la date des élections.  «Un sondage en cours dans les communes du Sénégal par un cabinet privé l’aidera à affiner ses choix. Selon le résultat de ce sondage autour de la gestion de la covid 19 et du choix du maire, il ajustera le timing des élections locales illégalement fixées au plus tard en fin mars 2021 », explique-t-il.

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